Un jour à Saint-Martin, une nouvelle marque de cosmétique
Cinq mois après le lancement de leur marque cosmétique Un jour à Saint-Martin, Sandy, Alexandre et Thomas sont plutôt satisfaits. En mars dernier, le trio d’associés a mis sur le marché des deux côtés de l’île une crème pour le corps inspirée de produits exotiques. «Les retours sont excellents», rapportent-ils.
Sandy Marande et Alexandre Lemaire séjournent régulièrement à Saint-Martin où ils possèdent un appartement. Ils connaissent très bien le territoire et avaient pu constater que l’offre de souvenirs à ramener par les touristes était limitée principalement à des articles vestimentaires ou alimentaires. Ils ont alors pensé à l’élargir avec une crème pour le corps dont les senteurs rappelleraient les parfums des îles. « Nous nous sommes tournés vers un laboratoire en métropole spécialisé dans la production de produits d’origine naturelle », explique Alexandre. Avec Sandy, il a choisi une composition à base de mangue, karité, fruit de la passion, aloe vera, amande douce, avocat et de kiwi. «Cela est notre identité», confie le couple. «Si nous devons nous diversifier avec d’autres produits, nous conserverons ces parfums», assure-t-il.
Concernant le nom de leur marque, il a été trouvé tout aussi naturellement. Parce qu’un croisiériste débarque un jour à Saint-Martin, parce qu’un touriste ne passe que quelques jours sur l’île, le couple a retenu «Un jour à… Saint-Martin».Sandy et Alexandre se sont associés à Thomas Lagorio qui est «le relai de la marque» à Saint-Martin où il réside. La crème est disponible dans des pharmacies, des supérettes, des boutiques, des SPA des deux côtés de l’île ; la vente en ligne n’est pas encore proposée mais la marque est visible sur Facebook et Instagram. Des discussions sont aussi en cours avec des professionnels de la location saisonnière pour que le produit soit mis à disposition de leurs clients.
Autre perspective de développement, l’introduction de plantes antillaises dans la conception de la crème. Aujourd’hui elle est fabriquée en métropole – un label «made in France» sur lequel le trio mise aussi – et sa délocalisation outre Atlantique est difficile. «Nous avons ainsi vu avec le laboratoire pour ajouter à la composition du produit des extraits de plantes cueillies directement sur l’île», expliquent les associés qui envisagent aussi à court et moyen terme de décliner à la marque à d’autres îles de la Caraïbe.