Le procès du Groupe Deldevert renvoyé en novembre
Dans le cadre de l’affaire du «Groupe Deldevert», six accusés dont l’homme d’affaires canadien Mario Di Palma, comparaissaient devant le tribunal de proximité de Saint-Martin le 11 décembre dernier pour des faits de blanchiment, escroquerie ou encore abus des biens sociaux, avec l’intention de détourner l’argent des assurances pour la reconstruction de l’île suite au passage d’Irma. Outre les prévenus, trois autres sociétés étaient présentées, la SAS Deldevert construction, la SAS Hurrikane et la SARL Omnigate International.
L’affaire n’avait pas été jugée sur le fond puisque les avocats de la défense avaient relevé des failles dans l’enquête. En effet, ils ont fait valoir que la procédure comportait plusieurs vices et qu’il n’y avait pas eu d’enquête judiciaire à l’appui de l’analyse, ce qui interdisait de fait les arguments contradictoires
Ainsi, le parquet avait requis de joindre les nullités au fond du dossier. Mais le tribunal n’avait pas souhaité évaluer l’affaire sur le fond et l’avait renvoyée au 18 janvier afin de statuer sur les nullités soulevées par la défense.
Jeudi dernier, le tribunal correctionnel a prononcé son délibéré. Il a rejetté les nullités de la défense à l’exception de celles soulevées par l’homme d’affaires canadien en son nom et sa qualité de représentant légal de SARL Omnigate international Le tribubal a renvoyé l’affaire aux 4, 5, 6 et 7 novembre prochains pour juger le fond de cette affaire, sauf modification contraire, si les accusés font appel de la décision du délibéré.