Liberté d'avorter : F. Gumbs et A. Petrus ont voté pour son inscription dans la Constitution
«Après le dix-septième alinéa de l’article 34 de la Constitution, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »
Il s’agit de l’article unique du projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse présenté au Parlement réuni en congrès hier à Versailles.
Sénateurs et députés étaient convoqués par le président de la République pour délibérer sur l’inscription dans la Constitution française du droit d’avorter. «Ce Congrès est une étape fondamentale que nous pouvons franchir ; une étape qui restera dans l’histoire ; une étape qui doit tout aux précédentes. En garantissant la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse dans notre Constitution, nous offrons une deuxième victoire à Simone Veil et à toutes celles qui ont ouvert la voie. Nous adressons surtout un message à toutes les femmes : votre corps vous appartient et personne n’a le droit d’en disposer à votre place. (…)Inscrire ce droit dans notre Constitution, c’est fermer la porte au tragique du passé et à son long cortège de souffrances et de douleurs», a déclaré le Premier ministre, Gabriel Attal.
Les deux parlementaires de Saint-Martin étaient présents. Frantz Gumbs et Annick Pétrus ont touts les deux voté pour. Au final, le projet de loi a été adopté avec 780 voix pour, 72 contre et 50 abstentions.
(crédit photo : Assemblée nationale)