PicoVolt se lance à Saint-Martin

Une alternative au système classique d’alimentation en électricité ; tel est le principal argument avec lequel la jeune entreprise française PicoVolt entend conquérir le marché antillais avec le produit que son dirigeant, Jean-Luc Jacono, a mis au point dans son centre de recherche VirgoPlanet, un groupe électrogène qui fonctionne avec du gaz d’hydrogène, sans le stocker.

Le principe de la machine est simple : il s’agit d’un groupe électrogène qui, au lieu de fonctionner avec de l’essence ou du gazoil, fonctionne avec de l’eau. Le gaz d’hydrogène, issu des molécules d’eau, va permettre à la machine de fabriquer de l’énergie, précisément de l’électricité. «J’ai toujours été passionné par l’hydrogène», confie-t-il. Et de préciser : «je n’ai rien inventé». Produire de l’énergie à partir de ce gaz n’est en effet pas nouveau. Cependant, cette technique est aujourd’hui de plus en plus jugée comme verte et prisée dans le cadre de la transition énergétique. Dans ce contexte, Jean-Luc Jacono a conçu un groupe électrogène.

Selon lui, sa machine est une véritable «alternative». «Le groupe permet de répondre aux besoins en énergie d’une maison ou d’un bâtiment », assure-t-il. «Nous installons le groupe dans votre garage ou sous un abri à l’extérieur, nous le branchons à votre compteur et il vous fournit l’électricité en toute autonomie, avec zéro émission de carbone et en silence !», explique-t-il. «La seule contrainte est qu’il est nécessaire de l’alimenter en eau ; un modèle moyen consomme entre trente et trente-cinq litres d’eau par jour», ajoute Jean-Luc Jacono qui cible tant les particuliers que les entreprises.

L’entrepreneur a sélectionné Yva Osmond pour le représenter à Saint-Martin et Saint-Barthélemy ainsi qu’Iva Ribeiro responsable de la zone caraïbe. Samedi dernier, ils avaient organisé une démonstration de la machine dont les premiers exemplaires seront livrés d’ici dix à douze semaines.