12.08.2024

Saison cyclonique : «L’endroit le plus sûr est sur terre et non pas sur bateau»

Le CROSS recommande à tous les plaisanciers d’être particulièrement vigilants en période cyclonique et d’être attentif à toute évolution météorologique. À l’approche d’une tempête tropicale ou d’un cyclone, la meilleure des recommandations est d’amarrer solidement son navire et d’aller se mettre à l’abri à terre.

«Un bateau ne représente pas un lieu de refuge sûr pour se protéger. Lors de la tempête, aucun moyen de sauvetage ne pourra sortir afin de mettre à l’abri les éventuels navires et leurs occupants qui viendraient se briser sur la terre. Rester en mer à l’approche de phénomènes météorologiques inquiétants revient à se mettre en danger soi-même et les éventuelles personnes qui seraient susceptibles de venir vous aider», insiste le CROSS.

À Saint-Martin, des abris sont proposés dans différents secteurs en partie française (cliquez ici pour consulter la liste des abris et des points de rassemblement).

Par ailleurs, la Collectivité rappelle que dès l’annonce d’une vigilance orange par les autorités compétentes, les propriétaires ou gardiens de navire ou de tout autre bien situé sur le domaine public maritime, qui ne peuvent pas mettre en sécurité les bateaux, devront leur faire quitter la zone et les mettre à l’abri. Il est précisé que le lagon n’est pas considéré comme un abri.

À l’annonce d’une vigilance violette stipulant le confinement, tout mouvement sera strictement interdit sur le domaine public.  Dès le retour de la vigilance verte annonçant la fin de l’événement, les plaisanciers pourront regagner le domaine maritime.

La COM indique que les propriétaires ou gardiens de bateaux qui n’auront pas respecté les trois règles citées ci-dessus, seront tenus comme seuls responsables des dommages survenus sur leurs navires, causés à d’autres biens ainsi qu’aux aménagements du domaine public et portuaire.

La semaine dernière, les services de la COM et de l’Etat avaient demandé aux propriétaires de la trentaine de bateaux abandonnés ou habités mais non navigables dans le lagon côté français de faire le nécessaire pour évacuer leur bien.

Estelle Gasnet