30.12.2024

L’opération « No helmet, no ride » contre l’insécurité routière

Contre l’insécurité routière se tenait, ce vendredi 27 décembre, l’opération « No helmet, no ride », un contrôle de gendarmerie à destination des deux-roues.

Vendredi dernier se déroulait l’opération «No helmet, no ride», un contrôle de gendarmerie à destination des deux-roues. L’action se tenait sur le grand parking de Marigot devant la gare maritime de 14h à 16h, en présence de Marie-Hildegarde Chauveau, sous-préfète et du commandant François Zimmer.

«Il s’agit d’une opération spécifique axée sur le non-port du casque, complémentaire à toutes les autres actions de contrôles journaliers» déclare le commandant. «Nous sommes là pour faire de la prévention, de la répression et de la dissuasion. L’intérêt aussi de le faire à cet endroit, à une heure aussi passante, c’est aussi de se montrer», ajoute-t-il.

«La présence des forces de l’ordre est intensifiée pour que les conducteurs comprennent que faire n’importe quoi avec leur scooter ne restera pas impuni» complète Marie-Hildegarde Chauveau. Lancée avant les vacances de Noël par le colonel Loyez et le commandant Zimmer, cette opération était la troisième de ce type en deux semaines. Ce jour-là, une dizaine de gendarmes, dont certains faisaient partie de l’escadron de la gendarmerie mobile (EGM), étaient présents.

Si l’opération n’a pas de fréquence particulière, pour ne pas permettre d’anticiper les contrôles, elle sera cependant répétée au moins une fois par semaine, en utilisant différents modes opératoires. «À Saint-Martin, il y a beaucoup de non-respect du code de la route. Quand on regarde les accidents corporels, près de 80 % impliquent des deux-roues. On constate que certains comportements respectés en hexagone, ne le sont pas ici comme le port du casque, les dépassements dangereux ou encore la pratique du wheeling sur les axes routiers. La sécurité routière demande beaucoup de pédagogie et c’est pour cela que nous continuons les opérations » déclare Marie-Hildegarde Chauveau.

En plus de l’augmentation du nombre de personnes sur l’île, parmi les autres motifs de l’accélération des contrôles, on retrouve une recrudescence des vols à main armée, commis quasiment systématiquement au moyen de deux-roues. «L’idée c’est qu’en luttant contre les comportements anti-citoyens des deux-roues sur la route, on lutte aussi contre les auteurs de ces faits» explique la sous-préfète. Si un problème survient lors du contrôle, comme l’assurance ou un défaut sur le scooter, celui-ci est saisi et transporté à la brigade de la Savane. Il peut être gardé jusqu’à 15 jours. Si passé ce délai le scooter n’est toujours pas en conformité, une phase de judiciarisation peut être mise en place avec une potentielle destruction de l’engin.

Durant l'opération, six infractions pour non port de casques ont été constatées, une pour conduite avec le téléphone en main, une pour défaut de permis, une pour alcoolémie, une pour conduite sous stupéfiants.

Cyrile POCREAU