Conférence des parties (COP) : Saint-Martin s’organise contre le changement climatique
En résonnance avec la COP internationale sur le changement climatique, la Conférence des parties de Saint-Martin a rendu sa feuille de route à l’horizon 2030. Ces travaux ont permis d’identifier les problématiques locales de manière à trouver des solutions conjointes pour le territoire. L’État et la Collectivité de Saint-Martin sont parties-prenantes de la lutte contre le changement climatique, à l’échelle du territoire. Vendredi 10 janvier, la plénière de restitution des travaux de la COP de Saint-Martin s’est tenue au Grand Case Beach Club en présence du Premier vice-président Alain Richardson, de la vice-présidente Dominique Démocrite Louisy, du secrétaire général de la Préfecture Monsieur Fabien Sese, des représentants des institutions locales comme de la société civile, tous concernés par ces questions climatiques.
Initiés par le Département Transition écologique de la Collectivité de Saint-Martin, les travaux de réflexion ont été organisés en quatre ateliers thématiques qui se sont chacun réunis trois fois pour réaliser le diagnostic territorial, identifier les leviers et enfin proposer les actions adéquates. Trois grandes problématiques ont émergé et se sont imposées de façon transversale : la maîtrise du foncier, le travail de sensibilisation du grand public et la nécessité de coopérer sur ces sujets avec Sint Maarten. La question de l’émission des gaz à effet de serre a évidemment été au cœur des préoccupations, notamment les conséquences liées à l’activité humaine et la nécessité pour le territoire de s’inscrire dans une trajectoire de sobriété et de réduction de ses propres émissions.
Au-delà des échanges fructueux de ces ateliers, il a été décidé de poursuivre les efforts déployés dans le cadre de la COP (une obligation légale dans les régions mais un libre choix des élus sur notre territoire), en créant un comité de suivi et d’animation et en instaurant une véritable gouvernance sous l’impulsion du conseil territorial de Saint-Martin. Une fois la structure opérationnelle, il sera nécessaire d’aller chercher des financements publics et de prioriser les actions à mener collectivement.
Les travaux réalisés dans le cadre de la COP de Saint-Martin ont mobilisé environ 200 acteurs du territoire. 25 leviers ont d’ores et déjà été identifiés et traduits en 47 actions à déployer à l’horizon 2030. Cette feuille de route a été élaborée conjointement par les parties-prenantes, à partir d’un consensus de l’ensemble des acteurs engagés dans ces travaux.
Rappelons que tel que mentionné dans le rapport du GIEC, « Les petites îles tropicales sont en première ligne des effets du changement climatique ». La Collectivité de Saint-Martin et ses élus ont parfaitement pris la mesure de l’urgence à traiter ces sujets au plus vite.