Mardis de Grand Case : la COM justifie son absence de financement cette année
Dans un communiqué de presse, la Collectivité de Saint-Martin dit «regretter l’annonce par l’association Calypso Event de l’annulation des Mardis de Grand-Case ». Elle en profite en outre pour apporter des «précisions » en réponse aux accusations de l'association.
«Calypso Event a envoyé sa demande de subvention à la direction de la vie associative de la Collectivité, le 12 décembre dernier, et a été reçue en Collectivité le 8 janvier 2025 par le président Mussington et le premier vice-président Alain Richardson. Comme le veut la procédure administrative et comme déjà expérimentée par l’association organisatrice, la demande de subvention doit être soumise pour avis à la CAERT (commission économique) et obtenir l’approbation du Conseil exécutif. Lors des échanges avec les organisateurs, les membres de l’association ont été dument informés qu’une fois voté, le versement de la subvention interviendrait seulement après le vote du budget primitif de la Collectivité (fin février/mars) », explique la COM selon qui, «l'association ne peut donc prétendre attendre les fonds ou le montant des fonds à la date d’aujourd’hui ». Et de préciser : «la tentative de pression à travers les médias ne changera pas la règle administrative ».
La COM ajoute que «s’agissant de la mise à disposition de barrières et de boitiers électriques, l’association a été informée, dès l’édition 2024 par la délégation cadre de vie, qu’il ne serait plus possible d’un point de vue légal, de mettre cette logistique à disposition gratuitement à compter de 2025, et qu’elle devrait par conséquent anticiper ce coût dans ses prochains budgets».
La COM indique en outre avoir, «lors des préparatifs de l’édition de 2024, clairement demandé aux organisateurs de se rapprocher de la délégation qui gère les subventions pour cet événement, dès le mois de mai, de manière à anticiper ses besoins pour l’édition 2025». Or, selon la COM, l'association n'a entrepris la démarche qu'à la mi décembre, «soit un mois avant le démarrage supposé de l’événement ». «Cette anticipation aurait notamment permis de proposer une convention d’objectifs et de moyens sur trois ans et une confirmation de l’appui financier de la collectivité pour la même période », estime la COM. «Forts de cette anticipation, les organisateurs auraient pu se projeter plus tôt dans la promotion et l’organisation de la manifestation et ainsi éviter un risque d’annulation», conçoit-elle.La COM réaffirme cependant «sa volonté de soutenir financièrement l’événement». «En revanche, cet accompagnement ne peut se faire que dans le respect des procédures en vigueur et du code général des collectivités territoriales qui régit aussi la gestion des fonds publics », rappelle-t-elle. «Ce type d’événement doit reposer sur un modèle économique fiable et que ce dernier ne peut s’appuyer uniquement sur des fonds publics », souligne la Collectivité.