19.02.2025

« Les préparer, c’est une façon de les protéger » : les élèves des écoles élémentaires sensibilisés aux risques sismiques 

Mardi 18 février, les élèves des classes de CM1 et CM2 de Saint-Martin ont été sensibilisés aux risques sismiques.

« Est-ce que vous pouvez me dire quels sont les risques de catastrophes naturelles que l’on peut avoir dans les Caraïbes ? » demande Cédric Jeannot, intervenant de la Croix-Rouge, aux enfants de l’école Marie-Amélie Leydet. Ce matin-là, l’association intervenait auprès des élèves des classes de CM1 et CM2 de cette école de Concordia, afin de les sensibiliser aux risques sismiques.
« Premier risque : le tremblement de terre, oui ! Le cyclone, le tsunami, l’éruption volcanique, les inondations, oui très bien ! Il en manque un seul, le risque de glissement de terrain » complète Cédric. Organisées par la DEAL et la préfecture, ces interventions prennent place dans le cadre de « la semaine sismique ». Pendant deux jours, les élèves d’une dizaine d’années des écoles de Saint-Martin participent à des ateliers autour de cette catastrophe naturelle. En plus de l’intervention de la Croix-Rouge et de l’AFPCNT (Association Française pour la Prévention des Catastrophes Naturelles et Technologiques), une autre se déroule avec le STIS de Saint-Martin, sur les conduites à tenir et la démonstration des gestes qui sauvent. 

Cédric Jeannot, l’intervenant du jour, travaille au sein de la PIRAC (Plateforme d’Intervention Régionale Amérique Caraïbes) de la Croix-Rouge française. Depuis 2000, cette structure appuie l’association dans ses activités de prévention et de gestion des risques de catastrophes naturelles et sanitaires. Une action qui permet de concentrer les compétences et les moyens de réponse au plus près des populations vulnérables. « J’apporte aux Saint-Martinois des connaissances sur les risques et les conduites à tenir. Les préparer, c’est aussi une façon de les protéger » complète l’intervenant. « Cette action de sensibilisation est très importante pour nous. Dans le cadre scolaire, les risques que le territoire peut rencontrer sont déjà mis en avant dans le programme. Cette action permet donc de renforcer leurs connaissances. Aussi, cela aide à ce que les enfants soient des vecteurs d’information envers leurs parents » valide Hubert Parize, directeur de l’école.

Cyrile POCREAU