21.03.2025

Marina Royale : la prochaine DSP n'entrera pas en vigueur avant janvier 2026

Encore un peu de patience. Ce ne sera pas avant début 2026 que la marina Royale - surnommée pendant longtemps «le poumon économique de Marigot» - connaîtra une réelle embellie. Lors du conseil territorial la semaine dernière, la directrice générale adjointe (DGA) du pôle économie de la Collectivité a annoncé que la délégation de service public (DSP) doit entrer en vigueur le 1er janvier 2026. Du moins tel est l'objectif fixé.

Pour rappel, la COM a récupéré la gestion et l'exploitation de ce site suite à une rupture de contrat avec la Semsamar qui en assurait l'exploitation. Les conditions de cette rupture ont fait l'objet d'un litige entre les deux parties, qui a été réglé à l'amiable l'année dernière.

La majorité a ensuite exprimé le souhait de remettre en place une DSP pour la gestion de cette marina ; ce qui a été approuvé par le conseil territorial. Le premier vice-président avait alors indiqué que cette DSP devrait être lancée à la fin du troisième trimestre 2024.

Du retard a été pris dans l'élaboration des documents de consultation, a reconnu la semaine dernière la DGA du pôle économie. Toutefois, elle a été en mesure d'annoncer que la publicité relative à la recherche d'un partenaire sera publié «dans les deux ou trois prochaines semaines», ce qui permet d'espérer une entrée en vigueur au 1er janvier de l'année prochaine. Aujourd'hui, le dossier est dans sa phase terminale de relecture par les différents services de la COM (cadre de vie, environnement, eaux, commande publique, etc.)

Ces informations ont été communiquées il y a une quinzaine de jours à l'association des commerçants de Marigot qui avait sollicité un entretien avec le président Louis Mussington sur l'avancée de dossier. Fin février, elle avait poussé un coup de gueule sur l'état de la marina Royale, ses problèmes d'insécurité, de nettoyage, etc.. Après avoir convoqué les médias, l'association a rencontré le président.

Aux élus, Louis Mussington a confié avoir indiqué aux commerçants que la COM avait «des contraintes budgétaires». Néanmoins, il s'est engagé «à étudier la question d'une gestion provisoire pour assurer le nettoyage, le gardiennage, des vigiles» dans l'attente de la mise en place de la prochaine délégation de service public. «Si nos fonds nous permettent d'accompagner un petit peu, on le fera, si ce n'est pas le cas, chacun avec ses propres moyens va assumer jusqu'à l'attribution du délégataire», a-t-il déclaré. Il a en outre précisé que le DGA en charge de la sécurité, devait se rapprocher de l'association pour voir comment la situation pourrait être améliorée.

Estelle Gasnet