24.03.2025

Mise en place d'une enquête pour savoir ce que deviennent les jeunes après le lycée

«Nous avons environ 6 500 jeunes inscrits sur le territoire. Ce public, chaque année, progresse dans le cursus scolaire jusqu’à la réussite de leur examen du bac. Que se passe-t-il après ? Quid de ce que deviennent ces jeunes ? » s’interroge Alain Richardson, vice-président de la collectivité et président de l’ITSEE (Institut Territorial de la Statistique et des Études Économiques).

Vendredi 21 mars avait lieu la signature d’un accord entre l’ITSEE et le service de l’Éducation Nationale des Îles du Nord (SENIDN) dont le but est de co-conduire une enquête annuelle sur le devenir des jeunes Saint-Martinois après la terminale. Réussites, obstacles, difficultés rencontrées : ce questionnaire s’inscrit dans une dynamique de développement territorial en lien avec les besoins économiques, sociaux et culturels afin de favoriser un retour de ces jeunes sur Saint-Martin. Un sondage important «en termes de prospectives» qui permettra d’adapter «aux besoins et aux possibilités d’insertions» déclare Harry Christophe, vice-recteur. 

Chaque année, deux cohortes de jeunes seront interrogées via un questionnaire par mail. Une première, un an après la sortie du lycée pour évaluer les premiers choix et transitions vers l’enseignement supérieur ou le marché du travail et une deuxième, trois ans après pour dresser un bilan plus complet sur leur insertion professionnelle et académique.

Les questionnaires permettent d’examiner la situation d’un large panel de jeunes et d’en tirer des enseignements stratégiques pour les politiques publiques. L’envoi de la première salve de mails s’est déroulé lors de la signature. La publication des résultats pour les jeunes un an après la terminale aura lieu en septembre prochain et celle des jeunes trois ans après aura lieu en novembre. Une nouvelle enquête sera renvoyée en mars 2026.

Les études seront publiées dans la collection «Regards» de l’ITSEE et disponibles en ligne sur les sites de ITSEE (en cours de création) et du SENIDN. Les publications pourront être utilisées librement par chaque institution.   

Cyrile POCREAU