Entre Jean-Luc Azoulay et Saint-Martin, une histoire d'amour

L’équipe des Mystères de l’Amour (LMA) est censée terminer aujourd’hui, mardi 25 octobre, le tournage entamé depuis huit jours à Saint-Martin. Depuis la fin des Vacances de l’Amour et le retour des personnages en métropole, c’est la première fois qu’Hélène et ses amis se retrouvent au complet sur l’île. Des équipes restreintes sont bien venues filmer à une dizaine de reprises, quelques séquences, mais cette fois, il s’agit d’enregistrer trois épisodes de 52 minutes. TMC (groupe TF1) prévoit en effet un Prime Time spécial LMA en décembre. Le 4, le 11 ou le 18 ces trois épisodes seront diffusés à la suite entre 19h45 et 22h45. La production n’a pas lésiné sur les moyens. Pour l’occasion, la bande s’enrichit de trois guest stars : Princess Erika, Eve Angeli et même Fanny des Marseillais.

Lundi 24 octobre, une petite équipe tournait dans une villa de Terres Basses. Une scène pleine d'émotion devant une piscine à débordement qui semble s'écouler dans la mer, avec en toile de fond Anguilla, et même un voilier. Un cadre idyllique. Sur le plateau, on ne badine pas avec l’amour. Le silence est bien sûr de rigueur. Jean-Luc Azoulay, producteur et scénariste veille au grain : tout doit être parfait. «J’adore cette île, confie-t-il entre deux scènes. J’ai découvert Saint-Martin grâce à Alain Tochou deux ans avant le passage de Luis alors que nous tournions le Club Dorothée en Martinique. J’en suis tombé amoureux. On y trouve beaucoup d’ambiances différentes et des décors de rêve. ».

Propriétaire d’une villa aux Terres Basses qui a déjà servi de décor pour la série, Jean-Luc Azoulay se considère lui-même un peu Saint-Martinois. Aussi se déclare-t-il surpris que la COM ne l’ait pas contacté pour son projet d’école de cinéma. «Nous sommes les seuls à tourner ici depuis 25 ans. Former des gens, on l'a fait depuis tout ce temps sans que ça coûte de l’argent au contribuable.» Le producteur, dont la société JLA Productions possède des studios à Saint-Denis et à Bezons, affirme avoir formé sur place plusieurs techniciens qu’il appelle parfois pour travailler à Paris et avoir établi 15 000 fiches de paie à des Saint-Martinois pour l'ensemble des tournages. Cette fois, l’histoire est en cercle fermé et la production n’a fait appel qu’à quelques figurants. Ils étaient en revanche 100 pour Dreams et 200 pour Les Flamboyants. Certains sont même devenus récurrents. Sur le plateau, régisseur, répétiteur, assistants réalisateurs, maquilleurs…la moitié des techniciens habite en effet à Saint-Martin.

Pour revenir filmer sur l'île, Jean-Luc Azoulay a plein de projets. Mais entre les billets d'avion et les chambres d'hôtel, tourner dans les Antilles revient cher. Cela dépendra donc aussi des diffuseurs. 

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