La société TTGCE bloque le siège de la Semsamar
«Ce matin, plusieurs salariés de l’EURL TTGCE, conduits par son gérant et unique associé, Daniel Lake, ont bloqué les accès du siège de la Semsamar à Marigot. Un premier blocage avait déjà été organisé par cette même entreprise le mercredi 23 novembre 2016», annonce la Semsamar dans un communiqué de presse.
La Sem explique qu’elle a confié à cette entreprise des travaux de VRD (voirie) dans de plusieurs opérations de construction de logements mais que «deux situations de travaux ne correspondaient pas à l’état d’avancement des travaux et donc ne se justifiaient pas». Aussi la Semamar a-t-elle souhaité «obtenir de la société TTGCE le remboursement des montants indûment versés, soit au total 136 820,48 €».
«Les échanges avec la société n’ont pu aboutir et la Semsamar s’est vue contrainte alors de suspendre ses règlements à la TTGCE au titre des chantiers en cours», précise le communiqué de presse.
Le 29 septembre dernier, à la demande de la TTGCE qui affirmait que la décision de la Semsamar ne lui permettait plus d’honorer les salaires des employés de la TTGCE, une rencontre a été organisée entre la Semsamar et société TTGCE, en présence de l’inspecteur du travail, médiateur, pour régler ce conflit. «Consciente de la situation difficile de la société TTGCE, la Semsamar a proposé, notamment pour permettre d’effectuer les règlements des salaires, que des dispositions financières soient prises avec un échelonnement du paiement des 136 820,48 € indûment perçus par la TTGCE. La SEMSAMAR a proposé à la société TTGCE de signer un protocole d’accord en ce sens. La société TTGCE n’a donné aucune suite à cette proposition», poursuit la SEM.
Ce mercredi 23 novembre, la société TTGCE a alros bloqué durant toute la journée les accès du siège de la Semsamar à Marigot. «Soucieuse de renouer les fils du dialogue, la SEMSAMAR a présenté dans l’après-midi, à la TTGCE une nouvelle proposition de protocole. La société TTGCE a refusé la proposition», affirme-t-elle.
«La SEMSAMAR regrette l’intransigeance du gérant de la TTGCE. Elle a décidé de saisir la justice pour introduire un recours un référé d’heure à heure à l’encontre de tous les auteurs du blocage de son siège », annonce la SEM qui dit restée «malgré tout ouverte à la discussion, le cas échéant sous l’égide de l’Inspection du Travail, pour parvenir à un compromis avec la société TTGCE qui permettrait aussi bien le remboursement à la SEMSAMAR des sommes perçues indument que la pérennité de l’entreprise TTGCE et celle de la situation de ses salariés».
MISE À JOUR VENDREDI 14H30 : UN ACCORD A ÉTÉ TROUVÉ