Garage illégal d'Agrément : le parquet ordonne l'enlèvement de tous les véhicules
Il ne restait plus que huit véhicules ce jeudi 5 janvier au matin sur le terrain privé qu’occupait un garage illégal près du rond point d’Agrément. « En fin de journée, il n’en restera plus aucun et la COM viendra poser des blocs de béton à l’entrée » assure le capitaine Emmanuel Maignan. Depuis mercredi 4 janvier 8h30, les gendarmes mènent une opération de démantèlement afin de lutter contre le travail dissimulé.
S’il reste encore de nombreux déchets sur le sol (canettes, huiles usagées, ferraille, pièces de moteur…), le terrain adjacent à la ravine est méconnaissable. Pour cause il est quasiment vide. Le matériel et les véhicules ont été confisqués. Mercredi 4 janvier, la dépanneuse est venue retirer 18 véhicules, ou ce qu’il en restait. Elle les a transportés jusqu’à la décharge. Huit propriétaires se sont manifestés et leur véhicule leur a été restitué, les deux véhicules qui appartenaient au mis en cause ont été saisis. Tous les autres seront détruits au rythme de cinq par jour. Le coût de la destruction est pris en charge par la COM dans le cadre de la convention signée avec Verde Sxm.
En novembre les gendarmes avaient contrôlé un garage illégal à Quartier d’Orléans. Celui d’Agrément avait déjà été contrôlé en mai et les forces de l’ordre avaient alors enlevé huit épaves et redirigé le « garagiste » vers les services concernés afin de se déclarer.« Depuis, non seulement il n’a fait aucune démarche, mais il a amplifié son travail » a constaté le capitaine. L’individu avait déjà été sanctionné en 2014 suite à un contrôle pour travail dissimulé avec des préconisations pour se mettre en règle. Après 24 heures de garde à vue, il est revenu ce jeudi 5 janvier à 8h30 dans la cabane qu’il a construite à partir d’épaves de voiture, sur le terrain où il travaillait illégalement. Il devrait bientôt être convoqué devant le tribunal.
Les gendarmes ont déjà trois ou quatre nouvelles cibles mais estiment au moins au double le nombre de garages illégaux, qui auraient plus ou moins d’ampleur. Ils prévoient donc d’effectuer une opération de démantèlement par mois ou tous les deux mois. « Cela demande beaucoup de préparation» et mobilise un gros effectif. Ils étaient en effet 40 personnes mercredi matin - surtout pour identifier les véhicules - et huit l’après-midi.
Avant ( Crédits photo : gendarmerie) :
Après :
Faire réparer sa voiture par un garagiste non déclaré constitue un délit pénal pour exécution de travail dissimulé. Différencier un garage légal d’un garage illégal est relativement évident. Toutefois en cas de doute, il vaut mieux demander au gérant sa carte avec son numéro siret, quitte à aller ensuite contrôler l’immatriculation de la société sur internet. Ce numéro apparaît également sur les devis et factures que le garagiste est censé vous délivrer s’il est en règle. Un garage digne de ce nom doit également comporter un système de dépollution.
Commentaires
Enfin la loi va être
Enfin la loi va être respectée et appliquée, mon garagiste va être content lui qui doit respecter les normes françaises concernant notamment les huiles de vidanges, etc etc etc
Finalement!
Finalement!