Neuf mois de prison ferme pour avoir commis deux vols à main armée

Le jeune Saint-Martinois (Axel A.) qui avait été interpellé et placé en garde à vue mardi dans le cadre d’une enquête de gendarmerie relative à la commission de deux braquages de supérettes à Sandy Ground en février dernier et à la tentative d’une troisième, a été condamné à une peine de dix-huit mois de prison dont neuf assortis de sursis. Son maintien en détention a également été prononcé.

Il a été jugé selon la procédure de comparution immédiate par le tribunal à Basse-Terre vendredi après-midi. En octobre 2016, il avait déjà été jugé à Saint-Martin et condamné à quinze mois de prison dont six avec sursis pour avoir volé plusieurs scooters en juillet et août à Saint-Barthélemy.

Au regard des faits commis (vols à main armée), de leur nombre (deux et une tentative), la peine du tribunal à Basse-Terre apparaît clémente par rapport à celles que les magistrats siégeant à Saint-Martin ont l’habitude de prononcer. Depuis plusieurs années, ils condamnent en effet systématiquement tout individu ayant braqué à un minimum de deux ans de prison ferme et mandat de dépôt. Apporter une réponse pénale sévère est l’une des mesures pour lutter contre les vols à main armée en partie française. Plusieurs équipes ont ainsi été cassées et leurs leaders envoyés en prison.

A titre d’exemple, le 15 février dernier, le tribunal de Saint-Martin a prononcé une peine de trois ans de prison ferme à l’encontre d’un jeune ayant braqué une supérette selon un mode opération similaire (individus masqués menacent l’employé de leur remettre le fonds de caisse et prennent la fuite en scooter).  Le 24 janvier, il avait condamné deux autres individus à sept ans de prison ferme pour des faits similaires. En novembre, deux autres jeunes avaient écopé de six ans et trois ans et demi de prison ferme toujours pour avoir braqué des supérettes.

Mise à jour : le parquet de Basse-Terre a fait appel de la décision.