"Travailler ensemble pour prévenir la délinquance"

Une quarantaine d’associations sportives et culturelles a répondu hier, jeudi 24 août, à l’appel de la Collectivité qui les invitait à une réunion à la CCISM. « L’objectif est de compléter notre diagnostic du territoire et connaître ce que vous pouvez offrir aux familles et aux jeunes de Saint-Martin, ainsi que savoir comment nous pouvons vous aider » a expliqué Mélanie Hodge, chargée de mission au sein du CLSPD (Contrat local de sécurité et prévention de la délinquance).

Sofia Carti, élue dédiée au CLSPD et déléguée au social, a rappelé plusieurs fois qu’il s’agissait également de voir comment les associations pouvaient travailler ensemble et avec la Collectivité pour prévenir la délinquance. La COM a répertorié sur le territoire 171 associations sportives, 87 associations culturelles, et 48 diverses, en plus des 24 associations spécialisées dans l’insertion qui avaient déjà rencontré la nouvelle majorité. « Mais malgré le nombre considérable d’associations, il y a encore de la délinquance » pointe Mélanie Hodge avant d’interroger : « Qu’est-ce qui fait que nous n’arrivons pas à œuvrer contre la délinquance, ou à mettre en places des actions et les pérenniser ? ».

A cette question, une grande majorité des représentants d’associations présents ont répondu que le problème principal était le manque d’implication des parents, parfois dû à des difficultés de communication (langue, illetrisme), et qu’il fallait non seulement voir comment les impliquer davantage et intervenir dans les écoles auprès des jeunes enfants pour prévenir les problèmes de délinquance avant qu’il ne soit trop tard. Il va donc falloir qu’ensemble, les différentes associations et la COM réfléchissent à des solutions.

Valérie Damaseau, la première vice-présidente en charge de la culture, du sport, de la jeunesse et de la vie associative a mentionné son implication passée dans les associations sportives. « Je me souviens qu’il y avait une compétition entre les associations pour savoir qui obtiendrait des subventions » a-t-elle dénoncé avant de demander : « Il y a environ 300 associations, combien de fois vous-êtes vous réunies par quartier pour discuter ensemble d’une problématique ? ». Et de poursuivre en anglais : « C’est ensemble que nous sommes forts. On ne pourra pas solutionner 100% des choses mais si déjà on arrive à changer une vie, ce jeune deviendra un exemple pour les autres ».