Préparation d'un plan de développement de l’enseignement de la langue française
«Les spécificités de Saint-Martin, territoire de bilinguisme, méritent indéniablement une adaptation de l’enseignement. Le taux élevé de décrochage scolaire ou les difficultés à maintenir sur le territoire le corps professoral sont autant de faiblesses du système scolaire saint-martinois», commente Annick Petrus, troisième vice-présidente de la collectivité en charge des affaires scolaires. Aussi la majorité en place, «la première à prendre l’initiative depuis 2007» précise l’élue, va-t-elle élaborer un un plan de développement de l’enseignement de la langue française et «mettre en œuvre les mesures nécessaires en réponse aux spécificités locales».
Selon la loi organique, la COM de Saint-Martin peut en effet «déterminer les conditions dans lesquelles est dispensé dans les écoles maternelles et primaires un enseignement complémentaire en anglais, afin de faciliter, par la prise en compte des spécificités culturelles de Saint-Martin, l'apprentissage de la langue française et adopter un plan de développement de l'enseignement de la langue française tendant à prendre en compte les spécificités culturelles et linguistiques de Saint-Martin».
Ce plan de développement de l’enseignement de la langue française rassemblera une série de mesures qui feront l’objet d’une convention entre la COM et l’Etat. L’ambition est de pouvoir «adapter la formation des enseignants pour faciliter l’accès aux postes de l’Education nationale aux résidents saint-martinois», de pouvoir recruter localement des enseignants titulaires d’une licence minimum, «des enseignants qui resteront sur le territoire… même en cas d’ouragan», a souligné Annick Petrus. Il s’agit aussi de «renforcer l’usage de la langue anglaise en étendant sa pratique aux matières générales comme les mathématiques, histoire, géographie, littérature, etc.»
Ce plan de développement sera élaboré par les élus et les services de la Collectivité, en concertation avec des représentants de l’Education nationale. Le président Daniel Gibbs a demandé aux élus réunis en conseil territorial le 14 décembre de valider le principe de l’élaboration de ce plan.
Les représentants de l’opposition Louis Mussington (MJP), Alain Richardson (MVP) et Jules Charville (Hope Party) ont fait remarquer qu’ils avaient eux aussi inscrit cette mesure dans leur programme lors des élections de mars dernier. C’est donc à l’unanimité que le conseil territorial s’est prononcé en faveur de l’élaboration de ce plan de développement de l’enseignement de la langue française.
Annick Petrus et Louis Mussington se rendront ensemble à Paris pour présenter au gouvernement le document.
Commentaires
Madame Petrus,
Madame Petrus,
Vous nous faites bien rire ! Comment pouvez-vous l'ouvrir après avoir été accusée à plusieurs reprises au cours de votre carrière de harcèlement moral, de propos racistes et haineux envers vos propres collègues de travail et à l'encontre de certains parents.
Bien entendu, je passe vos nombreuses absences répétées et pour beaucoup non justifiées, je passe également le nombre de fois où votre secrétaire a assuré seule la surveillance des enfants en classe l'année dernière. Voulez-vous que l'on comptabilise vos absences au cours de l'année 2016-2017.
Enfin, je termine avec le niveau catastrophique de vos élèves l'année dernière, peut-être êtes-vous un peu responsable ?
- Non, pas du tout, j'imagine !
Alors, vous avez été nommé sur un malentendu à la tête du pôle Education. Je vous félicite. C'est donc vous qui allez assurer la mise en place de ce plan en concertation avec l'Education Nationale, excusez-moi de douter de l'efficacité et de la pertinence de ce dispositif !
En tout cas, bonne visite à Paris. Puis si vous pouvez éviter de prendre un billet en 1er classe et un hôtel 4 ou 5 étoiles, cela ne serait pas mal. Après à la Collectivité, ils vont nous dire qu'ils n'ont plus d'argent pour restaurer les écoles détruites.
Je vais essayer de ne pas être trop désagréable en ne faisant pas le procès de Mr Mussington.
Ainsi, Madame et Monsieur les élus, je vous suggère de moins la ramener, de retourner en classe et d'essayer de faire progresser vos élèves.
Je vous prie, Madame et Monsieur, de mes plus sincères salutations.
Aie, aie, aie Mme Petrus.
Aie, aie, aie Mme Petrus.
Au vu de ce qui est écrit, j'espère que la prochaine fois, vous montrerez un peu plus de retenue.
Oh ça fait mal !
Oh ça fait mal !
Encore pris à l'envers.
Encore pris à l'envers.
La question est de savoir comment enseigner le Français Langue Etrangère et de donner aux élèves qui ne parlent qu'anglais à la maison et dans leur quotidien les clés pour utiliser parfaitement le français.
A quand une table ronde, une vraie, avec les acteurs de la vie économique locale, les entreprises, les enseignants du public et du privé, les associations, Pôle Emploi, les centres de formation.... pour discuter du comment faire sans démagogie ?
Il va encore y avoir des blabla pour rien !
Des enseignements dans les 2 langues oui et après lors des examens on fait des sujets spécifiques pour St Martin ?
Il y a tant à dire et à faire mais de façon concrète et pas pour se faire mousser.
Très bien, alors qui va
Très bien, alors qui va former les saint martinois anglophones destinés à enseigner le français ?