Chantiers : contrôle et fermeture de certains pour manque de sécurité

En quelques mois, huit ouvriers travaillant sur des chantiers sont tombés de toit et ont dû être hospitalisés. «Dans le BTP les chutes de hauteur sont la première cause d'accidents graves et mortels ou causant des handicaps à vie», commente la préfecture. «Deux conditions doivent ainsi être réunies pour ceux qui interviennent : la qualification et la sécurité. Elles sont essentielles pour une reconstruction plus résiliente et durable mais aussi pour préserver la vie des professionnels», insiste-t-elle. Au vu du manque de vigilance et de sécurité d’une manière générale, les autorités ont décidé de renforcer les contrôles.

«Le contexte de la multiplication des chantiers de reconstruction peut banaliser les procédures de sécurité. Certaines entreprises, désireuses de maximiser facilement leur marge sont tentées de s’affranchir de ces règles, ce comportement est à proscrire», indique la préfecture.

En fin de semaine dernière de nouveaux chantiers ont été visités par la direction du travail et certains ont été arrêtés temporairement. «Ces deux derniers mois sur Saint-Martin, plusieurs fermetures de chantier ont été prononcées. Les procédures sont en cours et des suites pénales pourront être réservées selon la responsabilité des dirigeants des entreprises en cause», confirme la préfecture.

La direction du travail se veut stricte : toutes les règles doivent être respectées. Et tant qu’elles ne le sont pas, le chantier ne sera pas autorisé à rouvrir. L’inspectrice du travail se déplace de Guadeloupe pour vérifier et apprécier l’application des règles pour donner le feu vert de poursuite du chantier.