Gendarmerie et police territoriale «colocalisent leurs forces» à Quartier d'Orléans

Dans le cadre du renouvellement de convention de coordination entre la gendarmerie et la police territoriale pour une durée de trois ans signé vendredi matin en Collectivité, il a été acté qu’elles «colocaliseront leurs forces à Quartier d’Orléans, l’un des quartiers prioritaires de la politique de la ville». «Nous renforçons ainsi la coopération des forces de sécurité dans un souci de proximité et d’efficacité», a commenté le président de la COM Daniel Gibbs.

Concrètement, cela signifie que des agents de la police territoriale travailleront quatre jours par semaine dans les bureaux de la caserne à Quartier ; une partie du bâtiment leur sera réservée. Ils participeront aussi à des patrouilles sur le terrain, l’objectif étant de «permettre plus de contact avec la population et de développer davantage de coopération ». Il s’agi d’accroître l’accompagnement des militaires par les policiers territoriaux sur le terrain parce qu’ils en ont une meilleure compréhension de part leur «proximité». «La police territoriale une police de grande proximité», assure le général Jean-Marc Descoux commandant la gendarmerie de Guadeloupe. "Elle est la troisième force de sécurité sur l'île", confie Samuel Finielz, procureur de Basse--Terre ; les deux autres forces étant la gendarmerie et la police nationale.

Les échanges entre police et gendarmerie seront renforcés. «Le matin autour du café avant de prendre le service, on pourra parler, échanger des informations. Cette colocalisation permettra d’être encore plus efficace. Une patrouille qui tourne donne un sentiment de sécurité, une patrouille qui discute produit de la sécurité», admet-il.

Les policiers territoriaux occuperont leur poste dès que les travaux de réhabilitation des bâtiments seront terminés.