Cité scolaire : deux accidents à cause du manque d'espace
Les classes mobiles de la cité scolaire pour la partie collège ne seront pas terminées fin novembre contrairement à ce qu'avait annoncé l'entrepreneur mandaté par la COM pour effectuer les travaux.
Le collectif Parents Enfants Professeurs, qui avait organisé une conférence de presse vendredi 23 novembre regrette ce nouveau report d'échéance. D'autant plus qu'il est urgent de retirer les préfabriqués, installés provisoirement en attendant les classes mobiles, dans la cour du collège devenue beaucoup trop petite depuis qu’elle accueille les élèves du collège Soualiga.
La semaine dernière, deux accidents sont survenus dans cette même cour. Dans la même journée, suite à des bousculades dues à la surpopulation, une enfant s’est cassé le bras, et un autre les dents. « Ma fille était dans la cour de récréation vers 11h40 après le repas. Elle a été bousculée par un élève qui courait normalement comme dans un cour d’école et a eu le bras fracturé. Elle a été évacuée sanitaire vers la Guadeloupe et est restée hospitalisée trois jours. Je considère que les conditions d’accueil mettent les enfants en danger parce qu’il n’y a pas assez d’espace. Ils sont 1500 pour une cité scolaire prévue pour en accueillir 900, et dans laquelle on a ajouté les préfabriqués » explique cette maman qui a porté plainte contre l’établissement pour mise en danger de la vie d’autrui. « J’ai vu le chef d’établissement qui m’a expliqué que ces conditions on devait les accepter pendant trois ans (jusqu’à la construction d’un nouveau collège, ndlr). On voit que des hôtels se reconstruisent etc. Si vraiment l’éducation était une priorité ça devrait aller plus vite » poursuit-elle.
En plus des accidents, il y a une recrudescence des bagarres ces derniers temps c’est pourquoi la gendarmerie surveille désormais la sortie de l’établissement. « Le problème est que beaucoup d’élèves qui finissent leur journée à midi ne rentrent pas chez eux et restent là tout l’après-midi. Il y en a cinquante à quatre-vingt qui peuvent rester devant le collège à traîner » explique un assistant d’éducation. Certains s’amusent à escalader les containers et bâtiments en ruines abandonnés aux abords de la cité scolaire, ce que le collectif juge dangereux. Il regrette que le ramassage scolaire ne suive pas les emplois du temps particuliers de cette année, et ne viennent pas chercher ceux qui terminent à midi.
Mais aussi, il considère que le bruit des travaux, bien que nécessaire pour que les chantiers avancent, celui des bus qui stationnent moteur allumé devant l’établissement, l’alternance des sonneries pour les parties collège et lycée… entraînent une dégradation du climat scolaire et donc une augmentation des tensions.
Enfin, certains petits travaux n’ont toujours pas été effectués souligne le collectif dans un nouveau rapport, craignant pour la sécurité des élèves : difficulté d’ouverture du portail côté parking et risque de piétinement en cas de nécessité d’évacuation, risque d’intrusion par les autres portails, risque d’électrocution à cause des infiltrations d’eau dans le CDI, de blessure à cause d’un escabeau sur le toit, prolifération des moustiques et maladies infectieuses parce que les préfabriqués sont recouverts d’une bâche sur laquelle se sont formées des plaques d’eau alors qu’un cas de dengue s’est déclaré.
Le collectif prévoit une nouvelle mobilisation : « on aurait aimé ne pas avoir à gêner encore tout le monde mais là on doit dire stop. Nous sommes tous excédés par les conditions d’accueil ». D’ici là il organise une réunion d’information et de sensibilisation le 30 novembre prochain à la salle de permanence côté lycée, destinée aux parents, enfants et enseignants de tous les établissements confondus.
Commentaires
Il faudrait commencer par ne
Il faudrait commencer par ne pas accueillir les enfants du coté hollandais qui ne réside même pas sur le territoire français
Aller aux arrêts de bus en partance pour Dutch side a la sortie des cours et vous verrez
Et pendant ce temps, la
Et pendant ce temps, la collectivité péremptoire; se gargarise en autosatisfaction, clamant à qui veut l'entendre que tout va bin Madame la Marquise. La collectivité est vraiment d'une nullité rare ! Ils s'en foutent !
Finalement et bien
Finalement et bien contrairement à ce que j'aurai cru, l'année scolaire post-irma (d'octobre/novembre 2017 à juin/juillet 2018) se sera passée dans de bien meilleures conditions que cette année débutée en septembre 2018 soit un an après le cyclone.
Les effectifs étaient réduits et les profs et l'équipe pédagogique qui étaient là ont su rebondir de manière admirable pour aider les enfants.
Cette année c'est du grand n'importe quoi!
Pour commencer, je déplore le fait que le collège de la Cité Scolaire ne soit plus et qu'il ait été complètement repris par Soualiga. (même si je comprends qu'il a bien fallu reloger tout le monde)
Du coup, beaucoup de choses ont changé avec cette nouvelle mise en place:
*les tickets cantine ne sont plus vendus à l'école mais de nouveau au bureau de la CTOS (qui n'a jamais eu à faire la queue là bas ne pourra pas comprendre la frustration des parents qui ont été mis devant le fait)
*le Snacktos a été supprimé pour le collège alors que l'on connait tous les problèmes de la cuisine centrale (pas assez de repas parfois donc très petites quantité)
*les horaires ont été bouleversés et les bus ne suivent pas le mouvement (ce qui engendre et explique les attroupements et autres bagarres devant l'établissement)
Le problème des salles manquantes, on fait sciences sans salles de sciences, sport sans équipement sportif, on parque les élèves dans un espace réduit en espérant que des adolescents en pleine mutation se tiennent droits comme des i, plus de cour, ni de permanence... enfin bref
La frustration est palpable au sein de cet établissement: des profs frustrés, des parents énervés et des élèves surexcités. un vrai cocktail explosif !!!!!
Par contre une équipe de la COM trèèèèès détendue qui, pour reprendre les mots de Mr Justice "clame à qui veut l'entendre, que tout va très bien et que Saint-Martin se porte mieux que jamais"
c'est très franchement pitoyable
Hélas, intervenant soit
Hélas, intervenant soit disant anonyme, tu ne trompes personne. Ton vocabulaire et ta syntaxe trahissent ton appartenance à l'équipe territoriale. Pitoyable !! Tout un dictionnaire pour sortir tant d'inepties !
Comment oser pondre autant de
Comment oser pondre autant de mensonges, représentant (e) de la collectivité ? Vous osez affirmer que tout va bien alors que vous argumentez sur un article neutre démontrant clairement les conséquences de l'inefficacité de vos services ! Dans ces conditions, j'affirme que la terre est carrée. On peut vraiment dire n'importe quoi sous le couvert de l'anonymat !
A Anti Cons,
A Anti Cons,
Non je n'appartiens aucunement à l'équipe territoriale, vous vous trompez grandement.
Quant à mon vocabulaire et la syntaxe de mes phrases, désolée de vous décevoir, mais c'est de nature, c'est ainsi que je m'exprime au quotidien, et Dieu merci qu'il n'y a pas que les personnes appartenant à l'équipe territoriale qui sachent ainsi s'exprimer, sinon on serait mal!
Pour finir, ce que vous qualifiez d'inepties, sont malheureusement des choses vraies.
Jai un enfant scolarisé au collège et ceci est mon ressenti. Si pour vous ça se passe mieux et bien tant mieux, c'est certainement que vous faites partie d'une caste aux bras longs.