Détention et menace avec arme : un père et son fils condamnés
Le père, 50 ans, et le fils, 23 ans, sont convoqués ensemble dans la même affaire devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin jeudi 20 décembre. Le premier est poursuivi pour détention d’arme de catégorie B sans autorisation, le second pour avoir utilisé l’arme et avoir menacé un mineur avec.
Les faits se sont déroulés en septembre dernier à Quartier d’Orléans. Alors que le père est parti à son travail (il est agent d’entretien et chef d’équipe à la COM), le fils dort à la maison quand il entend du bruit sur la terrasse. Il se lève et voit le fils de la voisine, avec une machette. Il décide de lui faire peur en brandissant une arme, en l’occurrence le fusil de son père. «Je vais te tuer, je n’ai pas peur de retourner en prison», le menace-t-il. Le gamin part et le fils retourne se coucher. La mère du mineur ira déposer plainte auprès de la gendarmerie.
A la barre du tribunal, le père explique que le gamin cause de manière régulière des problèmes de voisinage. «Les gendarmes viennent souvent. J’ai moi même déposé plainte contre lui en juillet dernier», explique-t-il. Selon le prévenu, le gamin s’amuse à «casser les fenêtres des voitures des riverains, à sucer l’essence dans les réservoirs, etc.». Ce qui est d’autant plus dommageable pour le prévenu que les riverains sont ses locataires. «Mes clients ne sont pas à l’aise dans les logements », confie celui qui est propriétaire de douze logements. Il est aussi en conflit avec la mère - sa locataire également - qui ne paie pas le loyer depuis un an ; aussi lui-a-t-il coupé l’eau et l’électricité.
«Je ne voulais pas me battre, juste lui faire peur», précise à son tour le fils pour justifier l’usage de l’arme. «Mon fils savait que le fusil ne fonctionnait pas ; c’est un vieux fusil qui m’a été donné par un métro qui tenait un restaurant. Quand il est parti, il m’a dit de le prendre», explique le père. «L’arme a été analysée et les résultats confirment sa neutralité, il est considéré comme une arme de décoration qui doit être rangée dans une armoire», soulignera le vice-procureur qui demander alors la relaxe du père. A l’encontre du fils, il a demandé une peine amende de trente jours à dix euros.
Après en avoir délibéré, le tribunal a finalement condamné le père à une amende de 800 euros et à une interdiction de détenir une arme avec autorisation durant cinq ans et le fils à une peine amende de soixante jours à dix euros. Le fusil a été confisqué.
Il s’agit de la septième condamnation du fils et de la troisième du père. Le fils avait notamment été condamné trois fois par le tribunal pour enfants. Quant au père, il avait été condamné il y a trois ans pour avoir aidé des étrangers à séjourner sur le territoire français ainsi que pour des activités de marchand de sommeil.
Commentaires
Attention la prochaine fois
Attention la prochaine fois ils auront un blâme et après dix blâmes ils pourraient être condamnés ....avec modération
Je dirais même plus :
Je dirais même plus :
"Parce qu'au bout de 30 avertissements, on peut avoir un blâme !
Et au bout de 30 blâmes, on passe devant un conseil de discipline et on peut être dégradé !"
https://www.paroles.net/coluche/paroles-le-flic
Tres bon exemple pour un
Tres bon exemple pour un responsable dd la com
Mais ou va t on
On va nul part, on y est déjà
On va nul part, on y est déjà , et même bien. Dans la Merde des territoires que la république à abandonner!!!