Plus de 2500 participants à la fête des couleurs

La fête des couleurs (Holi Fest), organisée par l'association des Indiens de Saint-Martin (AISM) prend chaque année plus d'ampleur. Hier, dimanche 28 avril, plus de 2500 personnes se sont rendues sur la plage d'Happy Bay pour y participer.

Sur scène, c'est Dutty Sham qui a assuré l'animation aux côtés de DJ Rinku, venu de Mumbai, qui a mixé des tubes Bollywood et caribéens, tous deux rejoints dans l'après-midi par le chanteur de de soca King Vers.   

Dans une ambiance toujours bon enfant, les participants ont passé l'après-midi à se jeter des pigments de couleurs fabriquées à base de plantes les uns sur les autres, à manger, boire se baigner et danser, parfois arrosés par un grand jet d'eau près de la scène. 

Il y avait tellement de monde qu'il fallait être patient pour récupérer son repas indien. "L'année prochaine, on préparera les boîtes en avance en le classant selon les préférences (menu végétarien ou non) pour éviter que les gens attendent" annonce déjà Peter Sadarangani, le président de l’AISM.

Si les contenants (boîtes, gobelets) et les couverts étaient en polystyrène et plastique, l'association assure que ce ne sera plus le cas lors de la prochaine édition. "Nous avions commandé des boîtes, gobelets et couverts biodégrables ainsi que des sachets en tissu biodégradable également pour les couleurs, mais avons eu un problème de logistique qui fait que notre container arrivera seulement cet été. Nous avons donc déjà tout pour l'année prochaine. " ajoute-t-il. 

L'association se dit très satisfaite de cette septième édition qui a l'air d'avoir ravi tous les participants. Si en Inde pour la Holi, toutes les castes se mêlent exceptionnellement, à Saint-Martin, ce qui fait la magie de la fête des couleurs est qu'elle parvient à rassembler toutes les communautés de l'île et toutes les générations. "Après chaque édition nous réfléchissons à tout ce que nous pourrions améliorer mais nous sommes très fiers de réaliser que l'événement est apprécié par toutes les communautés. C'est un peu notre trophée" confie Peter Sadarangani.