Il démarre la voiture qu’il vient d’acheter avec un tournevis
Un homme accusé de recel était convoqué par le tribunal correctionnel de Saint-Martin. Mais il ne s’est pas présenté à l’audience. On lui reproche d’avoir acheté une voiture qu’il savait provenir d’un vol.
Un jour sur un parking en partie française, une femme reconnaît sa voiture ; celle-ci lui avait été volée plusieurs mois plus tôt. Elle contacte la gendarmerie et rapidement il est avéré que le véhicule en question est le sien.
Aux enquêteurs, l’homme au volant explique qu’il l’a acheté pour un montant de 3 000 dollars. Toutefois il n’est pas en mesure de présenter les papiers. «La personne à qui je l’ai acheté ne me les a pas encore donnés», affirme-t-il. Pour les autorités, cela ne fait aucun doute que la voiture a été volée et revendue en toute illégalité et que le «nouveau propriétaire» est conscient de la situation. Il précise aussi que le vendeur ne lui a pas non plus donné la clé de la voiture. «Je sais que c’est difficile à croire…», admet-il devant les gendarmes. Et d’expliquer qu’il démarre le véhicule avec un tournevis.
Selon les réquisitions du vice-procureur, le tribunal a prononcé une peine d’un mois de prison avec sursis et une mande de 400 euros.