L’éducation, maître-mot du Mouvement pour la Justice et la Prospérité (MJP)
« Il faut voir l’éducation comme un investissement » a suggéré Keith Simmonds. Le professeur de sciences politiques de l’université de Floride A&M était l’invité d’honneur du premier congrès du Mouvement pour la Justice et la Prospérité (MJP) qui s’est déroulé samedi 18 février à la CCISM.
L’éducation semble en effet être le thème de campagne majeur de Louis Mussington et son équipe pour les élections territoriales. Et ce n’est sans doute pas un hasard si le candidat, lui même enseignant, s’est entouré de plusieurs autres membres du système éducatif de Saint-Martin, à l’instar de Frantz et Daniel Gumbs, respectivement principaux de la cité scolaire et du collège de Quartier d’Orléans, Léonard Mussington, professeurs des écoles à Nina Duverly, ou Marthe January-Ogundele professeur de Management et d’économie à la cité scolaire.
Après la prière, l’hymne de Saint-Martin, la lecture de poèmes et un discours sur la responsabilité civique, neuf des désormais vingt-six candidats de la liste du Mouvement pour la Justice et la Prospérité ont présenté les grandes lignes du programme de leur parti sur le sport & la culture, l’éducation, les affaires sociales, l’économie et le tourisme, l’urbanisme et l’environnement. Avec pour mot d’ordre le thème du congrès « People first », ils ont tour à tour, et principalement en anglais, démontré l’ambition sociale du parti qui le classe plutôt à gauche des autres en lice pour l’échéance du 19 mars. L’éducation comme arme contre la misère, l’éducation créatrice d’emplois via le recrutement local d’enseignants bilingues…
Ballons, goodies, t-shirts et gâteau géant aux couleurs du parti, le MJP avait mis le paquet pour l’organisation de ce congrès, dont le programme, à l’exception de sa durée, a été scrupuleusement respecté. En plus des membres de la liste et de ceux qui ont préféré rester à l’entrée, le public se composait d’une centaine de personnes, toutes générations confondues. Malgré la succession des discours, certes rythmés par l’alternance des prises de parole, la salle n’a pas désempli pendant les trois heures qu’a duré le congrès.
L’esprit d’équipe
Comme pour montrer la confiance (réciproque) qu’il accorde à son équipe, Louis Mussington est resté en retrait au fond de la salle pour n’apparaître qu’à la fin à la fois souriant et belliqueux, et exprimer son assurance quant à la victoire de sa liste. « The wind of change is blowing » a-t-il ainsi scandé.