René Arnell est candidat au poste de député
C’est sur «[son] parcours de Grand Casien, de Saint-Martinois, d’étudiant avec des réussites nationales et internationales, associatif, culturel et sportif, professionnel d’ex-directeur d’une institution financière pour Saint-Barth et Saint-Martin, politique aux côtés d’hommes politiques de premier plan où [il a été] à l’écoute des uns et des autres, prônant le rassemblement» que René Arnell appuie sa candidature aux élections législatives de juin prochain, candidature qu’il a annoncée officiellement jeudi soir devant ses proches chez «Toto le cowboy», son ami Belto Lake à Grand Case.
Son parcours le «conforte dans l’idée [qu’il sera] un véritable relai de nos gouvernants pour mener à bien leurs doléances résultant du fonctionnement de nos lois organiques qui méritent d’être mieux maîtrisées et mieux appliquées». Il assure qu’il portera «avec conviction toutes les mesures validées par nos conseils territoriaux qui iront dans le sens de l’amélioration du bien être de nos populations».
Pour cela, René Arnell mise précisément sur son expérience au sein du Conseil économique, social et environnemental (CESE) où il a siégé durant cinq ans. «Cette assemblée est celle de la réflexion et du travail, elle est reconnue pour sa capacité opérationnelle. Beaucoup d’idées ont été structurées. On dit que la France n’a pas de pétrole mais qu’elle a des idées», commente René Arnell.
À ses proches, il explique que «des études d’envergure [y] ont été réalisées». Et d’en citer trois qui «concernent particulièrement notre territoire : l’extension du plateau continental maritime, les énergies renouvelables en outre-mer et la coopération régionale renforcée». Ces études et ces idées, René Arnell entend ainsi «les mettre sur la table» du gouvernement. «Lorsque vous négociez avec le gouvernement, surtout avec le gouvernement français, il est important d’avoir des idées à présenter», conçoit-il.
René Arnell est convaincu que «les pistes de croissance» qui doivent permettre à la France de «retrouver son dynamisme et son rayonnement» sont notamment en outre-mer. Observant ainsi que la France est la 2e puissance maritime mondiale grâce aux outre-mer, il estime que «notre pays» a toutes les cartes en main pour «devenir la 2e puissance maritime mondiale». Il voit en outre que «les énergies renouvelables en outre-mer donnent une position stratégique dans le cadre de la transition énergétique». «On dit que la France est l’un des rares pays qui ne dort jamais», rappelle-t-il. Et
Jeudi soir, René Arnell a en outre évoqué son travail pour Saint-Martin au CESE et sa vision pour le territoire en distribuant «Le Cahier du conseiller», un ouvrage qu’il avait publié et présenté fin 2013. Il a aussi insisté sur sa participation à la venue de Ladom localement, organisme en charge de la mobilité ultramarine. «Cette initiative a été bénéfique pour de nombreux étudiants et jeunes professionnels poursuivant une formation ou étant à la recherche d’un emploi», souligne-t-il. Il a également affirmé sa volonté de vouloir «moderniser le traité de 1648 à travers la création d’un congrès avec une gouvernance tournante».
À deux mois du premier tour des élections législatives, René Arnell est pour l’instant le seul candidat officiellement déclaré ; Christophe Beaupère ayant retiré sa candidature début avril. René Arnell doit toutefois encore trouver un suppléant. «J’ai de bonnes pistes», confie-t-il sans en dire plus. Il n’a pas non plus révélé son étiquette politique. «Après l’élection présidentielle, il sera important de donner une large majorité au nouveau président», se contente-t-il. «C’est important pour un député d’être dans la majorité à l’Assemblée nationale», a-t-il aussi expliqué à une personne l’interrogeant sur le rôle d’un député. Aujourd’hui, René Arnell s’inscrit «dans la mouvance d’Emmanuel Macron».