Législatives : Inès Bouchaut-Choisy s’est fixé cinq axes de travail
Après avoir été suppléante de Guillaume Arnell en 2012, Inès Bouchaut-Choisy est candidate à la députation investie par La République en Marche (LRM). Depuis, Inès Bouchaut-Choisy a évolué et estime «être prête à et capable de représenter les deux îles» au sein de l’Assemblée nationale. Elle s’appuie notamment sur son parcours au sein du CESE, le conseil économique, social et environnemental au sein duquel elle a été présidente du groupe outre-mer. «J’ai été en charge de plusieurs études sur le développement durable. J’ai auditionné plusieurs membres de ministères», confie-t-elle vendredi soir lors d’une conférence de presse à Marigot.
Inès Bouchaut-Choisy est aussi directrice du comité territorial de tourisme de Saint-Barthélemy où elle habite. Mais elle ne veut pas que son lieu de résidence soit un handicap. «J’ai passé mon enfance à Saint-Martin. Je suis une Sainte-Martinoise qui a réussi à Saint-Barthélemy», insiste-t-elle. «J’ai travaillé ici à Saint-Martin, j’ai eu un cabinet conseil et ai aidé des entreprises», ajoute-t-elle. Avant de souligner qu’elle a, à Saint-Martin, un atout de taille : Aline Choisy, sa cousine.
Assise à ses côtés lors de la conférence de presse, Aline Choisy a expliqué que «toute la famille se mobilise pour la soutenir. Inès est la meilleure candidate, elle a un pied à Saint-Martin et un pied à Saint-Barthélemy ». Et de confier : «Je crois au destin.»
D’un point de vue politique, Inès Bouchaut-Choisy qui a choisi comme suppléant Alain Gros-Desormeaux, entend «travailler avec les présidents des deux collectivités » bien qu’ils soient LR (Les Républicains). «Mais le nouveau gouvernement formé le montre, c’est un gouvernement d’ouverture», a commenté Max Dubois, coordinateur national outre-mer pour La République en Marche, en déplacement aux Antilles-Guyane pour organiser la campagne électorale. Et de prévenir les électeurs locaux : «Attention, ne mettez pas tous les œufs dans le même panier.»
Si elle est élue députée, Inès Bouchaut-Choisy, s’est fixé six principaux grands axes de travail calqués sur le programme LRM. Son premier axe sera de promouvoir l’éducation et la formation. Elle veut que soit mise en place à Saint-Martin et Saint-Barthélemy la proposition d’Emmanuel Macron de réduire à douze le nombre d’élèves par classe en CP et CE1. Elle défendra aussi l’installation du RSMA à Saint-Martin et la construction d’une école de la 2e chance.
«Mon deuxième axe de travail sera de garantir la sécurité à la population», déclare-t-elle. Dans ce domaine, elle veut s’assurer que les effectifs de police et gendarmerie seront renforcés et s’emploiera à poursuivre le travail - engagé par les parlementaires – de construction d’une unité carcérale à Saint-Martin.
Son troisième axe sera de «renforcer l’offre touristique » et d’accroître la promotion des outre-mer. En matière de culture – quatrième axe- elle veut créer «une scène nationale».
Sa cinquième priorité sera d’instaurer «une véritable administration d’État» avec des services décentralisés. Et de citer l’implantation d’une agence territoriale de santé dans les îles du Nord et d’un vice-rectorat, sur ce dernier point, la candidate poursuivra aussi le travail engagé par l’actuel député.
Son dernier axe sera de «s’engager dans le développement durable» et de mettre en application les mesures liées à la transition énergétique.
«Ce sont des axes prioritaires que j’ai définis. Nous allons devoir les évaluer et engager les discussions avec le gouvernement pour voir comment nous allons pouvoir les concrétiser», a précisé Inès Bouchaut-Choisy.
Inès Bouchaut-Choisy a par ailleurs annoncé que le président de la République organisera des Assises de l’outre-mer et a ainsi invité l’ensemble des acteurs socioprofessionnels et autres citoyens à y participer.