Le sénateur Arnell rappelle au Premier ministre la nécessité «d’actions rapides »

Le sénateur de Saint-Martin, Guillaume Arnell, a interpellé le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement, précisément au sujet du calendrier de la reconstruction de l’île. «Le président de la République a dit qu’il fallait aller vite et bousculer les règles, mais comme dans toute situation de crise, le temps semble toujours trop long», a-t-il déclaré. Guillaume Arnell a affirmé à Edouard Philippe que les Saint-Martinois «attendaient des actions rapides sur la reconstruction et la réhabilitation des bâtiments publics et des gestes forts en direction du monde économique et des populations les plus fragilisées ». Il lui a aussi demandé d’être associé au comité interministériel pour la reconstruction.

Les réponses du Premier ministre sont similaires aux mesures annoncées le lendemain lors de la tenue du troisième comité interministériel. «La phase d’urgence est en partie derrière nous», a-t-il commenté en assurant qu’il fallait désormais «reconquérir la vie quotidienne».

«Penser et mette en place la reconstruction» sont toujours les mots d’ordre du gouvernement à l’égard de Saint-Martin. «L’objectif de voir dans quelles conditions nous pouvons reconstruire en ne faisant jamais comme si rien ne s’était passé», convient le Premier ministre. «Nous devons tirer les conclusions de cette catastrophe, nous devons tenir compte des conclusions de ce que nous disent les experts lorsqu’ils indiquent qu’on aura à faire face à une intensité climatique de plus en forte de ces phénomènes dans les années qui viennent», admet Edouard Philippe qui a assuré que «l’État restera mobilisé » sur ce sujet auprès de Saint-Martin. «La France, l’État doit être à la hauteur de l’enjeu que vivent aujourd’hui Saint-Martin et Saint-Barthélemy», conçoit-il.