13.10.2020

Annick Petrus va devoir faire une nouvelle déclaration d'intérêts et déclarer son patrimoine

C'est une obligation en tant que sénatrice.

Le mandat de sénateur d’Annick Petrus élue le 27 septembre, a débuté le 1er octobre. Selon la loi, elle doit établir une déclaration de situation patrimoniale initiale et une déclaration d’intérêts et d’activités auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

En tant que vice-présidente de la Collectivité, elle avait déjà rempli et déposé une déclaration d’intérêts et d’activités. Elle a dû déclaré ses activités professionnelles donnant lieu à rémunération ainsi que les rémunérations ou indemnités perçues dans le cadre de ses fonctions et mandats électifs.

A la date de sa déclaration en octobre dernier, Annick Petrus a indiqué avoir perçu 25 200 euros net par an en 2017 et en 2018 ainsi que 21 000 euros net en 2019 au titre de son mandat de vice-présidente.

Elle a aussi mentionné ses rémunérations en tant qu’enseignante : 48 000 euros en 2017 et 2018 et 47 000 euros en 2019. Elle justifie «une baisse de salaire en 2019 pour service non fait à cause de [ses] absences pour missions électorales».

En tant que nouvelle sénatrice de Saint-Martin, Annick Petrus va devoir déposer une nouvelle déclaration d’intérêts et d’activités sans oublier celle de situation patrimoniale. Les deux documents doivent être déposés au plus tard le 1er décembre prochain sous peine de sanction.

Ses prédécesseurs Guillaume Arnell et Louis-Constant Fleming avaient déposé les deux déclarations. En 2017, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique avait déclaré qu’il «[existait] un doute sérieux quant à l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité» de la déclaration de patrimoine de Louis-Constant Fleming, «en raison notamment de la sous-évaluation manifeste de certains actifs et de l’omission de certains biens détenus à l’étranger». Le dossier avait été transmis au parquet financier de Paris.

Estelle Gasnet