Quand le temps est compté
La séance du conseil territorial vendredi matin avait des airs de déjà vu. Une conseillère de la majorité a fait remarquer à Daniel Gibbs qu’il dépassait son temps de parole, une remarque que le leader de la Team Gibbs n’a pas appréciée.
Selon le règlement intérieur, les élus disposent en effet de cinq minutes pour s’exprimer lorsque la parole leur est donnée par le président du conseil territorial. Vendredi, Valérie Fonrose a indiqué à deux reprises à Daniel Gibbs que les cinq minutes étaient écoulées. Or, lors de la deuxième réflexion, l’élu disposait encore d’une cinquantaine de secondes pour s’exprimer. Pour autant, Louis Mussington ne les lui a pas accordées et a clos les échanges. Ce que Daniel Gibbs a déploré d’autant plus que la majorité avait accordé plus de sept minutes à un membre de Generation quelques instants plus tôt.
Le temps de parole est un sujet qui revient régulièrement sur la table du conseil territorial. Lors de la présidence d’Aline Hanson, celle-ci invitait souvent à Daniel Gibbs à raccourcir ses interventions. Puis lorsque celui-ci a été élu, il ne manquait pas de rappeler cette règle aux membres de l’opposition qu’étaient Louis Mussington et Jules Charville. Lors d’une séance, il avait refusé la parole à Jules Charville assurant que les élus avaient suffisamment débattu du sujet.
En 2017, les premières séances plénières s’étaient déroulées dans une ambiance quelque peu tendue entre la majorité et une partie de l’opposition. Gageons que cette tension à nouveau palpable aujourd’hui, redescende rapidement. «Nous ne sommes pas là pour régler nos comptes», a assuré Louis Mussington.