Réforme des retraites : Frantz Gumbs n’a pas voté les motions de censure
Jeudi dernier, le gouvernement a engagé sa responsabilité, en application de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution, sur le vote du projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023, précisément sur le texte relatif à la réforme de retraites proposé par la commission mixte paritaire.
Deux motions de censure ont été déposées par Bertrand Pancher (et signée par 90 députés) et Marine Le Pen (et signée par 87 de ses collègues) pour faire annuler la réforme. Elles ont été examinées lundi par l’Assemblée nationale. Aucune des deux n’a été adoptée. La première a recueillie 278 votes et la seconde 94 sur les 287 nécessaires.
Le député de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, Frantz Gumbs, n’a voté apporté sa voix ni à l’une, ni à l’autre, tout comme les 50 autres députés du groupe MoDem et Indépendants auquel il appartient à l’Assemblée nationale.
La motion transpartisane déposée par le groupe de députés indépendants Liot a reçu le vote de 22 des 27 élus ultramarins, ne l’ont pas votée Frantz Gumbs, le Mahorais Mansour Kamardine, les deux parlementaires de Nouvelle-Calédonie Nicolas Metzdorf et Philippe Dunoyer ainsi que le député de Wallis et Futuna Mikaele Seo. Quant à la motion déposée par le Rassemblement national, seul un élu de Guadeloupe l’a votée.