Contrat de convergence : 115 millions d’euros pour Saint-Martin
Mercredi matin, la ministre déléguée à l’outre-mer et le président de la Collectivitéont signé le contrat de convergence et de transformation (CCT) pour l’exercice 2024-2027 doté d’un montant historique de 115 millions d’euros.
Le gouvernement et la Collectivité se sont engagés à travers ce contrat sur douze projets d'investissements structurants, importants pour la vie des habitants. L’État apporte son soutien à hauteur de 44 millions d’euros, soit une hausse significative de 10% par rapport à la période précédente.
Marie Guévenoux a fait part avant de signer ce contrat de sa satisfaction, car il va permettre de réhabiliter et de reconstruire un certain nombre d’infrastructures publiques. Elle a également salué la collaboration, constructive, avec Louis Mussington, se félicitant que les échanges soient apaisés, ce qui n’est pas le cas dans tous les territoires a-t-elle indiqué.
Les projets ont été fléchés selon trois axes prioritaires : la jeunesse, le réseau haut débit et la culture. Cette dernière thématique constitue une nouveauté, elle est intégrée pour la première fois dans le CTT, à la demande du président de la Collectivité.
Seront ainsi financés sur les quatre années à venir des projets concernant plus particulièrement la jeunesse, la reconstruction du stade Albéric Richards (18 M€), de la médiathèque (11M€), du collège 600 ou encore les maisons des jeunes et de la culture (10M€). Le déploiement du très haut débit, dont l’objectif est que l’ensemble de la population puisse accéder à la fibre, représente une enveloppe de 7M€.
Le volet culture et patrimoine se concrétisera par la réhabilitation des sites et équipements patrimoniaux pour un montant de 11 M€.La construction du nouveau centre administratif de la Collectivité (35M€) destinée à faciliter les démarches au quotidien de la population et le réaménagement des espaces publics de Marigot (8 M€) avec pour objectif d’améliorer le cadre de vie font également partie du CTT.
Enfin, un dossier brûlant où l’urgence a été soulignée par Louis Mussington, celui des infrastructures pour l’eau potable et l’assainissement. Il a indiqué qu’il fallait 25 millions d’euros pour construire une usine, de plus grande capacité, d’ici trois ans. Marie Guévenoux l’a assuré du soutien de l’État sur l’usine de dessalement et a annoncé un appui financier de 7M€, mais qui pourrait être plus important. Elle a en effet laissé entendre que le gouvernement pourrait aller plus loin dans le cadre de fonds exceptionnels d’investissement.
A l’issue de la séance plénière qui s’est tenue en présence des élus et des cadres de l’administration territoriale, Marie Guévenoux a confié à la presse que l’engagement du gouvernement aux côtés de la Collectivité pour financer ces projets était extrêmement important : « des projets que nous souhaitons financer pour améliorer le quotidien des habitants ».