Frantz Gumbs salue la qualité de ses jeunes adversaires
C’est à l’issue du dépouillement des votes que le député Frantz Gumbs est arrivé au bureau central n°1 à l’hôtel de la Collectivité. Après avoir salué le président Louis Mussington et l’ensemble des élus de la majorité qui lui ont réservé un accueil enthousiaste, le député a bien voulu livrer sa réaction à chaud sur ses législatives et sur un scrutin au demeurant très serré. Ses premiers mots furent pour féliciter son adversaire, Alexandra Questel.
«Sachant que j’ai quand même remporté une victoire électorale, je ne peux pas ne pas éprouver une certaine satisfaction, parce que le combat n’était pas simple. C’était une campagne courte, mais extrêmement intense. Il fallait être vigilant à tous les instants, car l’incertitude portait sur l’attitude des électeurs déçus. Certains candidats ont quitté la course, et l’inconnue était de savoir ce que ferait leurs électeurs, notamment ceux de Philippe Philidor, de Clément Chapdelaine ou encore de Ricardo Bethel.
Au premier tour, je n’ai eu que 40 % des voix et Alexandra Questel que 20 %. Cela veut dire qu’il y avait 60 % des voix dans la nature et la question était de savoir où elles iraient. Je suis sûr que les voix de Reconquête sont plutôt allées vers la candidate de Saint-Barthélemy. Je ne pense pas qu’ils aient des raisons de m’aimer particulièrement.
Le fait est que je crois réellement qu’il vaut mieux, dans les circonstances actuelles, avoir un candidat qui soit équilibré sur les deux territoires à la fois, un candidat qui connaissent les rouages du système tel qu’il fonctionne, un candidat qui connaît quelques portes sur lesquelles frapper pour obtenir des résultats et un candidat opérationnel dès le 8 juillet.»
«Je ne recherche pas à être dans la politique à vie. Je considère que ces jeunes candidats - Philippe Philidor, Alexandra Questel mais aussi Ricardo Bethel – ont un avenir politique devant eux. Cependant, il faut qu’ils mesurent la fougue avec laquelle ils se plongent dans la politique. Ils ont profité d’une opportunité imprévue, pour se lancer, maintenant, je pense qu’avec l’expérience ils pourront mûrir et faire preuve de plus de maturité la prochaine fois. Ils ont l’avenir devant eux. Il est probable que mon avenir ne soit pas devant moi», a-t-il déclaré.