L. Mussington a demandé au préfet "de renforcer la présence policière" sur le domaine public
Quelques jours après que les riverains d'Oyster Pond ont lancé une pétition pour demander des caméras de surveillance car, selon eux, les actes de violence se multiplient, c'est au tour du président de la Collectivité, Louis Mussington, d'affirmer que «la situation de la délinquance a empiré ces derniers mois avec des actes violents de plus en plus nombreux» sur le territoire.
Sur sa page Facebook, il indique avoir demandé au préfet «de renforcer la présence policière sur le domaine public de la Collectivité, en particulier dans les lieux de forte affluence touristique comme Grand Case». Il précise que «la Collectivité et sa police territoriale prendront toute leur part à ce dispositif en renforçant les patrouilles de surveillance sur le terrain, conjointement avec la gendarmerie».
Louis Mussington a aussi demandé la délégation cadre de vie «d’accélérer les travaux de construction des locaux de la police territoriale, qui doivent ouvrir très prochainement à Grand Case et à Quartier d’Orléans ».
Il annonce en outre que la COM prévoit cette année «de réhabiliter le bâtiment de l’ancien collège de Cul de Sac pour en faire un lieu d’apprentissage, avec des ateliers pour les jeunes, de manière à leur donner des clés et des connaissances pour accéder plus facilement au monde du travail ».
Le président de la COM a sollicité les organisateurs des Mardis de Grand Case qui devraient débuter bientôt, «de mettre en place un nouveau système de surveillance pour sécuriser les personnes lorsqu’elles sortent des restaurants, en particulier à Grand Case ».«Des actes violents comme celui perpétré dimanche soir à Grand Case sont inacceptables, ils font énormément de tort à notre destination touristique et par ricochet à notre économie. Je n’ai absolument aucune sympathie ni circonstances atténuantes pour ceux qui se comportent de la sorte et utilisent la violence gratuite. Tout sera mis en œuvre pour que les auteurs répondent de leurs actes devant la justice. Saint-Martin vit du tourisme et les visiteurs comme les résidents doivent se sentir en sécurité sur la Friendly Island. La Collectivité y veillera avec l’implication de l’Etat et des forces de l’ordre dont c’est la mission première», convient-il.