Arrêté par les gendarmes alors qu’il rentre chez lui… par la fenêtre
«Je ne savais pas qu’ils venaient pour moi», explique cet homme de vingt-sept ans au tribunal devant lequel il comparaissait le 12 janvier au sujet des gendarmes qui tentaient de l’interpeller alors qu’il essayait de rentrer chez lui.
Le 13 novembre dernier, le prévenu rentre chez lui fortement alcoolisé en pleine nuit. Devant la porte de l’appartement qu’il partage avec une connaissance, dans une résidence à Bellevue, il s’aperçoit qu’il n’a pas la clé. Il décide alors de passer par la fenêtre de la chambre de son colocataire et casse une clayette.
Les voisins l’entendent et pensent à un cambrioleur. Ils appellent alors les gendarmes qui arrivent rapidement sur place. Ces derniers l’arrêtent.
Ivre, il est incapable de justifier son identité. Il se montre agressif à leur égard. «Au début, je ne comprenais pas pourquoi ils étaient là», raconte-t-il. Puis il se voit passer les menottes. «Ils l’ont fait de manière violente, ça m’a énervé et c’est ainsi que les insultes sont parties», poursuit, à la barre, celui qui aura prononcé pas moins d’une dizaine d’injures et outrages à l’encontre des gendarmes. D’où sa convocation devant le tribunal correctionnel qui le condamne à une peine de quinze jours de prison avec sursis. Il devra également indemniser les quatre gendarmes insultés, à hauteur de 150 euros chacun.
Ce n’est pas la première fois qu’il comparaissait devant le tribunal. Il a notamment été déjà jugé pour vol en réunion, conduite sans permis et refus d’obtempérer lors d’un contrôle des forces de l’ordre.