«L’État est bien présent à Saint-Martin»
Sur le site annexe de la préfecture à Galisbay, la préfète Anne Laubiès a voulu montrer que l’État était bien présent à Saint-Martin. Depuis son arrivée sur le territoire il y a dix-huit mois, «nombreux ont été ceux» qui lui ont exprimé des regrets quant à «une présence de l’État pas suffisamment affirmée». Mais «tout n’est pas achevé», a-t-elle voulu rassuré mardi. «L’État est bien présent à Saint-Martin», a martelé Anne Laubiès.
Sécurité et justice
Tout d’abord dans le domaine de la sécurité. «Je veux un État qui protège. La lutte contre la délinquance doit demeurer une priorité. En 2016, les chiffres sont bons. Le ministère de l’Intérieur doit communiquer le 19 janvier prochain au niveau national et nous le ferons ensuite. Ces résultats ont été obtenus grâce à l’engagement sans faille de la gendarmerie et de la police», a-t-elle commenté.
La préfète a en outre remercié les magistrats et d’une manière générale la justice qui se veut être «plus proche et plus efficace» à Saint-Martin grâce aux moyens accordés par l’État. «En juillet, le Garde des sceaux a confirmé lors de sa visite les engagements de François Hollande», note-t-elle.
Aux côtés de la COM
Anne Laubiès a en outre insisté sur la volonté de l’État «d’accompagner et conseiller» la Collectivité. Cela passe non seulement par le contrôle de la légalité mais aussi et surtout par des échanges «en amont» dans la préparation des dossiers «indispensables au développement».
SANTÉ, ÉDUCATION
La préfète a rappelé que l’État était présent à Saint-Martin dans les domaines de la santé via l’agence régionale de santé et le centre hospitalier, dans l’éducation. «Il assiste aussi les plus démunis grâce à des actions du Contrat de Ville et bientôt grâce à une mission locale», a-t-elle ajouté.
«Quelles que soient leurs missions, les services de l’État ne travaillent jamais seuls. Ils sont toujours en relation avec ceux de la collectivité, les parlementaires, les socioprofessionnels et les associations», a fait observer Anne Laubiès qui a repris une citation du maréchal de Lattre de Tassigny en guise de conclusion. «Là où il y a une volonté, il existe un chemin ». Soit «celui de l’État».
Étaient présents à la cérémonie les forces vives de la partie française ainsi que le gouverneur de Sint Maarten, Eugene Holiday, le ministre de la Santé de Sint Maarten, Emil Lee, la chef du Parlement, Sarah Wescot-Williams et l’ancien Premier ministre Marcel Gumbs.