Les candidats sont sur Facebook mais avec peu de followers

Tous les candidats ont créé une page sur Facebook, réseau social le plus populaire à Saint-Martin. Chacun y poste les calendriers de ses meetings, partage des articles parus dans les médias et publie les vidéos de meetings. Mais très peu utilisent Facebook pour communiquer en tant que tel, c’est-à-dire pour présenter leur programme dans le détail.

Les « followers » sont globalement peu nombreux. Faut-il y avoir un manque d’intérêt pour ces échéances de la part de la population ? Ou une volonté de ne pas afficher publiquement son soutien à un candidat ?

- New Direction de Jeanne Vanterpool compte 412 mentions j’aime et 420 abonnés,

- la page Continuons pour Saint-Martin d’Aline Hanson est suivie par 27 personnes,

- le Mouvement pour la Justice et la Prospérité de Louis Mussington compte 339 mentions J’aime et 349 abonnés,

- En marche vers le progrès d’Alain Richardson compte 561 mentions J’aime,

- le Mocsam de Julien Gumbs (page qui existait avec la déclaration de candidature) compte 436 mentions J’aime,

- la Team Gibbs 2017 compte 961 mentions J’aime (contre 293 pour L’union pour la démocratie),

- le Soualiga Movement compte 219 mentions J’aime et 223 abonnés.

- Generation Hope  via la page de Hope Party de Jules Charville compte 543 mentions J’aime et 550 abonnés.

Par ailleurs, Soualiga Grassroots Movement a récemment sponsorisé sa page afin d'inviter les internautes à voter pour le Soualiga Movement et à visionner une vidéo de 3 minutes 21 (qui est la plus visionnée sur la page). Or, le code électoral stipule que tout achat de publicité - y compris sur internet- est interdite durant les six mois avant les élections. Fin 2015, Valérie Pécresse candidate aux élections régionales avait illégalement fait de la publicité sur Twitter via un tweet sponsorisé. Dans le cas de la publication sponsorisée en faveur Soualiga Movement (photo ci-contre prise le lundi 13 mars 2017), elle a été générée par une association dont est issue la liste électorale et pas directement par la liste elle-même.

Si cette infraction est reconnue, il s'agira de la deuxième constatée en quelques jours durant cette campagne électorale ; la première ayant été commise par un autre candidat (MJP) qui a collé des affiches en dehors des panneaux prévus à cet effet.