La proximité entre Inès Bouchaut-Choisy et le président de la République, un atout dans la campagne

«J’ai mes poulains et je veux qu’ils gagnent», confie Max Dubois tout juste arrivé de Paris. Il sillonne les outre-mer afin de soutenir les candidats investis par La République en Marche (LRM) et organiser la campagne des élections législatives. Il passe ainsi quelques jours à Saint-Martin et Saint-Barthélemy avant de partir en Guyane. «Emmanuel m’a dit : tu crois qu’il faut donner un coup de pouce à Inès ?... et hop j’ai pris l’avion», confie celui qui appelle le nouveau président de la République par son prénom.

Inès Bouchaut-Choisy est la candidate investie LRM localement avec Alain Gros-Desormeaux comme suppléant. «C’est une candidature légitime», affirme-t-il. «Il s’est noué une relation particulière entre Inès et Emmanuel», confie-t-il. Assis à ses côtés lors de la conférence de presse vendredi soir à Marigot pour présenter le binôme, Max Dubois insiste sur la proximité de la candidate locale avec le nouveau président de la République qu’elle soutient depuis plus d’un an. Un atout indiscutable selon lui. «Lorsqu’Emmanuel Macron est venu en Guadeloupe, ils ont travaillé ensemble sur les problématiques des Antilles et des outre-mer. Comme elle est une grande spécialiste du tourisme, il a été très attentif à ses propos pour voir comment on pouvait renforcer l’offre touristique en outre-mer », rapporte-t-il.

Max Dubois n’oublie pas de dire non plus que la candidate locale connaît les membres du gouvernement et entretient de bonnes relations avec la nouvelle ministre des Outre-mer, Annick Girardin. «Elle les a tous croisés à Paris. Elle les a côtoyés lors de la préparation de dossiers», confie-t-il. Et Inès Bouchaut-Choisy de confirmer : «de part ma fonction au CESE, j’ai auditionné plusieurs membres du gouvernement et autres représentants de ministères.»

Au delà du programme politique, Max Dubois mise sur ces «relations» pour faire gagner son «poulain». «Bien évidemment, nous avons besoin d’une députée forte dans sa circonscription mais qui saura et pourra avoir l’oreille du gouvernement voire celle aussi du président», admet-il.