Aménagement de la baie de Marigot : priorité à la moyenne croisière
L’aménagement de la baie de Marigot a été une nouvelle fois débattu par le conseil territorial jeudi matin. En 2015, les élus avaient acté un projet ambitieux et lancé en 2016 une procédure de concession d’aménagement de la baie. Bien que Guillaume Arnell, alors premier vice-président, avait assuré que les candidats étaient nombreux à vouloir investir à Saint-Martin, aucune offre n’a été déposée auprès des services de la COM pour réaliser son projet.
«La procédure a été infructueuse. Pour autant, l’aménagement de la baie de Marigot reste indispensable pour assurer le développement économique de l’île mais nécessite à l’évidence au vu de l’échec de la procédure lancée précédemment, une redéfinition du programme », conçoit Daniel Gibbs. Le nouveau président qui, durant la campagne électorale de 2012 avait déjà fait de ce projet une priorité, reste déterminé à le mener à bien. «On va le faire et on va mettre les moyens», a-t-il assuré. «Je veux aller vite pour ne pas que cela soit une promesse électorale non tenue», a-t-il assuré.
Aujourd’hui Daniel Gibbs entend conduire le projet en plusieurs étapes et la première sera consacrée au développement de la moyenne croisière. «Ce positionnement avec l’objectif de faire de Marigot un port de base, vise à profiter du dynamisme de ce segment de marché et à répondre à une demande des opérateurs en mettant en avant les atouts de la partie française de l’île», annonce-t-il.
En outre, le président souhaite donner à l’établissement portuaire (satellite de la COM) la révision du projet et la charge de réaliser les études nécessaires. Pour cela une subvention de 100 000 euros lui sera accordée.
Les élus du conseil territorial étaient invités à valider les trois volontés du président (priorité à la moyenne croisière dans un premier temps, donner la révision à l’établissement portuaire et octroi d'une subvention de 100 000 euros au port). La majorité a voté pour, les quatre membres de l'Alliance (MJP + Hope Party) se sont abstenus et Alain Richardson a voté contre car il ne souhaite pas que la réflexion du projet soit menée par le conseil exécutif, il considère qu'elle doit être menée par le conseil territorial.
Commentaires
il y a eu des candidats sauf
il y a eu des candidats sauf que le bureau d’études était incapable de répondre aux demandes précises des investisseurs!!!
cela a fait vivre la nébuleuse des bureaux d’études et cela va continuer .Etablissement portuaire est le seul compétent pour présenter un vrai projet