Comment l’Etat compte assurer une prévention plus efficace face aux catastrophes naturelles ?
Lors de la séance publique du 16 octobre dernier au Sénat, Guillaume Arnell, sénateur de Saint-Martin, s’est adressé au gouvernement. Les récentes inondations dans l’Aude qui ont causé le décès de treize personnes lui ont rappelé les images de « l’ouragan Irma qui a frappé les Antilles et particulièrement [son] territoire Saint-Martin en septembre 2017 laissant derrière lui la destruction et la désolation ».
« Les conséquences concrètes du changement climatique sont désormais bien là, n’en déplaise aux climato-sceptiques. Tous ces phénomènes sont parfaitement documentés, aussi bien dans leur cause que dans leur répétition. Et nous ne pouvons que constater les funestes conséquences de l’action de l’Homme. Mais il arrive un moment où les statistiques et les expertises doivent s’effacer devant l’impératif de préserver les vies humaines. Ce moment est largement advenu » a-t-il déclaré.
Le sénateur a alors demandé : « comment comptez-vous renforcer l’action de l’Etat pour assurer une prévention plus efficace face aux catastrophes naturelles que nous savons plus nombreuses à l’avenir ? ».
« Nous n’avons pas attendu cet événement tragique pour commencer à agir. En août dernier j’ai lancé une campagne de prévention et de sensibilisation aux côtés des services de météo France dans le Tarn-et-Garonne qui visait justement à répondre et à encourager les populations à adopter de bons réflexes face aux menaces climatiques. » lui a répondu Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire.
Elle a également ajouté que l’Etat avait investi dans un supercalculateur, à Météo France « qui devrait permettre de mieux prévenir et mieux prévoir précisément ces événements météorologiques particulièrement puissants ». Soulignant que la difficulté de ce type d’événements est qu’ils sont « extrêmement localisés et très difficiles à prévenir », elle a assuré que ce nouveau supercalculateur permettra de les prévoir « avec une puissance quatre fois plus élevée ».
Enfin, la ministre a rappelé que depuis mars 2017, le ministère de la transition écologique et solidaire a mis en place un système nommé Vigicrues Flash qui permet de donner aux élus locaux une information en tant réel qu’ils peuvent ensuite donner aux populations locales et partager en tant réel de l’évolution de l’événement météorologique. « J’invite à cette occasion l’ensemble des collectivités qui n’ont pas encore souscrit à ce service à le faire aussi tôt que possible » a-t-elle conclu.
Commentaires
Pour connaître les prévisions
Pour connaître les prévisions météo, France Météo est dépassé. Pas assez réactif. On ne peut compter que sur le NOAA américain.
C'est que Météo France fait
C'est que Météo France fait moins d epoint d'actualité mais en ce qui concerne les antilles, a en fin de boucle, des prévision plus proches de la réalité que le nhc...il faut cumuler les deux sources.
Les fonctionnaires ne comptent plus leurs heures depuis irma, soyez cléments please...
Chacun doit prendre en charge sa propre sécurité et être prêt en tout temps.
Des fonctionnaires à 35
Des fonctionnaires à 35 heures voire moins ..... qui font leur travail très correctement mais pas une minute de plus .....sinon heures supplémentaires et syndicats entrent en jeu ... et là le budget ne peut pas suivre.... donc on s en remet au matériel ....pour donner l alerte