Guillaume Arnell : laissons la place aux jeunes

Lors de la cérémonie de présentation de ses vœux la presse la semaine dernière, le sénateur a été interrogé sur ses ambitions en 2022, année d’élections territoriales à Saint-Martin.

Tout dépendra de septembre 2020, a-t-il laissé comprendre. En effet, dans huit mois les membres du conseil territorial devront élire le prochain sénateur et Guillaume Arnell a annoncé qu’il sera candidat à sa succession. S’il est réélu, il ne pourra briguer un mandat de vice-président ou de président en 2022. Mais si le conseil territorial ne l’élit pas en septembre, Guillaume Arnell pourrait être intéressé par les élections territoriales. Cependant, il n’a pas souhaité insister sur ses ambitions.

Guillaume Arnell a davantage orienté la conversation sur l’horizon 2027. «La mandature de 2022 devra être un trait d’union entre celle d’aujourd’hui et celle de 2027 qui devra résolument être celle de la jeunesse», a-t-il confié. «On ne devra plus avoir de Mussington, Richardson, Arnell, Gumbs. En 2027, ils auront fait leur temps», a-t-il déclaré. Et par Mussington, Richardson, Arnell, Gumbs, comprenez Louis Mussington, Alain Richardson, Guillaume Arnell, Frantz Gumbs.

Guillaume Arnell a insisté sur la nécessité d’encourager et d’accompagner les jeunes. «Aujourd’hui nos jeunes sont partis et ne sont pas encore prêts à revenir. Ils veulent découvrir d’autre chose, acquérir de l’expérience», reconnaît-il en acquiesçant leur choix. Pour autant, leur formation (en politique) doit débuter aujourd’hui, conçoit le sénateur qui regrette aussi que les jeunes ne soient pas mieux écoutés. «Suite aux blocages, il y a eu une table ronde sur la thématique de la jeunesse. Or il n’y avait pas un jeune autour de la table ! Comment peut-on parler, évoquer les problèmes de la jeunesse sans l’inviter ? », s’interroge Guillaume Arnell qui invite aussi les jeunes à s’impliquer dans la vie du territoire et à prendre de plus en plus de place dans le paysage politique.

(photo d'archive)