Législatives : les ambitions de Marthe Ogoundélé et du MJP
«Depuis les dernières élections territoriales, nous avons jugé utile de participer à toutes les différentes élections prévues au calendrier», déclare Marthe Ogoundélé, conseillère territoriale et numéro deux du Mouvement pour la Justice et la prospérité (MJP). Dans cette logique, le MJP a décidé de présenter un candidat aux élections législatives de juin prochain et a choisi Marthe Ogoundélé. Elle se présentera sans étiquette politique.
Elle avait demandé l’investiture de La République en marche mais le mouvement d’Emmanuel Macron a préféré la donner à Ines Bouchaut Choisy.
«Plusieurs éléments sont favorables à ma candidature», estime Marthe Ogoundélé. Et de le citer : «la non représentation du député sortant [Daniel Gibbs, ndlr), la présence de nombreux candidats peu expérimentés, le fait que nous sommes toujours en campagne puisque nous voulons nous inscrire dans la durée». Marthe Ogoundélé se dit prête à «accompagner et soutenir les dossiers importants pour les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy». Toutefois, elle est consciente que «gagner suppose une analyse fine du contexte».
Elle s’est fixé cinq grandes priorités si elle est élue, essentiellement pour Saint-Martin : créer une structure universitaire et un voce-rectorat à Saint-Martin, susciter une discussion avec le nouveau gouvernement sur une augmentation significative de la dotation de compensation des charges transférées à la COM de Saint-Martin, se battre pour faire revenir sur le territoire les jeunes saint-martinois fonctionnaires en poste dans l’hexagone qui le souhaitent, faire avancer le dossier de modification de la loi organique et de réorganisation des services de l’État sur le territoire conformément aux dispositions de la loi organique.
Marthe Ogoundélé n’a pas encore de suppléant. Le MJP se donne «jusqu’à la fin de ce week-end pour prendre une décision». «Gagner suppose un binôme gagnant. Le choix du député des îles du Nord est crucial puisqu’il est conseillé d’avoir un candidat de Saint-Martin et un de Saint-Barthélemy, qui doivent défendre les intérêts des deux collectivités», considère Marthe Ogoundélé dont le mouvement a ainsi sollicité «plusieurs personnes de Saint-Barth». Mais aucune à ce jour n’a donné de «réponse formelle». Le MJP confie, au cas où, «avoir une option à Saint-Martin».
Photo : Marthe Ogoundélé aux côtés du leader du MJP, Louis Mussington (crédit : Facebook MJP)
Commentaires
En bref, n'ayant pas trouvé
En bref, n'ayant pas trouvé de suppléant à St Barth, ni obtenu l'investiture "En Marche" elle est soutenue par Frantz Gumbs, qui marchait lui-aussi pour Macron. Je ne vois pas l'intérêt de ces candidatures ?